Avoir un bébé est le souhait de toute femme. Et le garder en bonne santé devient le souci de toute maman. En effet, après l’accouchement, il est recommandé aux nouvelles mamans de vacciner leurs bébés une certaine période, qui commence normalement à partir de 1mois à 16-18 mois, voire, 6, 11-13 ans. Ce passage dans la vie d’un bébé est indispensable, car les vaccinations permettent de protéger efficacement et durablement un nouveau-né contre différentes maladies infectieuses graves, parfois mortelles.
Les vaccinations les plus courantes sont celles contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, le méningocoque, la rougeole la rubéole et bien d’autres…
Au Mali, c’est dans des centres CSCOM que très souvent les vaccinations accomplissent.
Mais malheureusement, ces femmes et leurs bébés vivent la galère dans des longues files durant une journée entière. Quelque chose qui ne doit normalement pas dépasser 5mn. Une situation que plus d’une femme déplore et qui se traduit finalement par des mécontentements. Elles commencent à se plaindre et trouvent que la manière dont elles sont traitées est inadmissible.
Avant 7h du matin, la cour du centre est pleine de mamans avec leurs nourrissons sur le dos, la seule façon de pouvoir vacciner son bébé tôt. Mais, même avec cette présence matinale, elles ont du mal à être prises en charge à temps. Et plus encore, ce qui est blessant, c’est le comportement indigne des médecins qui ont la mission de faire les vaccins. Non seulement, ils viennent en retard au service, mais aussi ils ne se précipitent pas, ils prennent tout leur temps. Et l’autre constat est que les dernières arrivantes sont prises aussitôt sans aucune considération pour les premières arrivées. Parfois, ils préfèrent s’adonner à des causeries entre collègues en oubliant ou négligeant obstinément les patients. Le travail doit commencer à partir de 7h 30 minutes, ou plus tard, à 8H00. Mais c’est toujours à 9H ou au-delà que la vaccination des nourrissons commence. Le pire, c’est qu’après l’injection ils ne prennent même pas la peine de donner un morceau de coton pour nettoyer le sang qui coule sur le bébé, ce qui est la moindre des choses dans ce métier après avoir reçu une piqûre. Il est temps que les Maliens et Maliennes comprennent ce que veut dire le respect de l’autre, sans quoi, nous resterons toujours, au rang des misérables dans ce bas monde.
Il est temps que la ponctualité dans les services en général et surtout et étatiques soit de mise. Qui a parlé de l’existence du serment d’Hippocrate dans ces milieux ?
Le fouineur