L’Institut National de la Statistique (INSTAT), en collaboration avec Paris 21, organise, du 27 au 30 mars 2023, au Centre International des Conférence de Bamako (CICB), une formation à l’intention des journalistes sur l’utilisation des données du cinquième Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH5). L’ouverture des travaux a été présidée par le Directeur Général de l’INSTAT, Dr. Arouna Sougané. Ont aussi pris part à l’ouverture, le chef de fil des partenaires techniques et financiers, Yves Sassenrath de l’UNFPA ; le représentant de la Maison de la presse, Daouda Konaté ; le Directeur Exécutif de Paris 21, Johannes Jütting ; et l’expert en communication, Daniela Quirôs Lèpiz. L’objectif est de renforcer les capacités des hommes de médias par rapport à l’analyse des données statistiques en vue de renforcer davantage les liens entre l’INSTAT et la presse.

Daouda Konaté a, au nom de la Maison de la presse, rappelé l’importance des données statistiques. Les données statistiques, dit-il,  sont importantes dans le développement  d’un pays, en ce sens quelles servent de base pour  l’élaboration  des politiques de développement  d’un pays. «C’est pourquoi l’établissement  de meilleures relations entre les journalistes et l’INSTAT  est un objectif partagé  non seulement pour garantir  une meilleure interprétation  des données produites  et diffusées, mais aussi  former un réseau  des journalistes qui  va s’intéresser désormais à ces questions statistiques», a déclaré Konaté.

Le Directeur Exécutif  de Paris 21, Johannes Jüttin, qui est  intervenu par visioconférence, a souligné qu’il faut créer  des liens beaucoup plus profonds  entre les journalistes  et les statisticiens. « Ce qui  peut avoir  des effets bénéfiques pour  les deux parties, les journalistes, pour mieux  comprendre et utiliser les données pour faire leurs articles, et les statisticiens, pour bien comprendre les types  de données, et comment  est-ce qu’on peut montrer  les données au sens large  à la population », a conseillé  Johannes.

Yves  Sassenrath  de l’UNFPA s’est  réjoui  d’être aux côtés de l’INSTAT  après  une longue course démarrée en 2016 où la ligne  a été franchie  vers  la fin de 2022  avec le RGPH5. « On ne peut pas reconnaître  assez,  l’importance, l’exploit  que  le gouvernement  de transition et  l’INSTAT ont  fait pour  mettre tous les efforts de leurs côtés, dans  une période  de sanction, dans  une période de tension, et aussi  dans une période  de souci par  rapport  à leurs partenaires qui se sont réunis autour du Mali  pour  embarquer  cet exercice  de  RGPH5. Il faut rappeler aussi que  ce recensement  est historique pour  le Mali dans le sens que c’est la première fois  qu’on fasse  un exercice  qui est sur la base de l’utilisation de la technologie moderne», a-t-il indiqué

Dr.  Arouna Sougané a, dans son  discours  d’ouverture,  remercié   la presse  pour son  accompagnement. Avant de souligner que c’est grâce  à l’appui des journalistes  et à tous les messages de sensibilisation  qu’ils ont pu mener à bien la cartographie.  « En 2022 aussi, nous avons été accompagnés par les journalistes. Ce qui nous a permis de mieux sensibiliser  la population, et même sensibiliser les agents  recenseurs qui, à un moment donné,  avaient  eu des mauvaises informations  et qui étaient  dans une dynamique  négative», a déclaré Dr. Sougané. Enfin, il a remercié Paris 21 pour son expertise et l’ensemble des partenaires techniques et financiers, avec à leur tête, l’UNFPA  qui a mobilisé depuis 2016 les acteurs techniques possibles, les partenaires financiers autour de ce projet.

Hadama B. FOFANA

Source: Le Républicain