Selon nos sources, le congrès de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) est prévu du 22 au 24 janvier 2014. L’enjeu principal de ce congrès est le départ ou non du secrétaire général, Siaka DIAKITE.
Plusieurs fois annoncé et reporté ; mais, cette fois-ci, rien ne semble s’opposer à la tenue du congrès UNTM les 22-23 et 24 janvier 2014.
Le conseil central qui précède le congrès doit se tenir, un jour avant l’ouverture officielle du congrès, le 21 janvier 2014.
Prévu pour les 18-19 et 20 janvier 2014, le congrès a été règlement décalé.
Il faut noter que le mandat de l’actuel bureau, dirigé par Siaka DIAKITE, a pris fin depuis juillet 2011, conformément aux statuts et règlement intérieur de la centrale syndicale UNTM.
L’enjeu principal du congrès en perspective est le départ ou le maintien de Siaka DIAKITE au poste du secrétaire général de l’Union.
À la tête de l’UNTM depuis 1997, Siaka DIAKITE a vu défiler plusieurs gouvernements de l’ère démocratique malienne.
L’Union nationale des travailleurs du Mali est l’organisation syndicale la plus importante.
Elle a été créée en 1963 lors du congrès constitutif à Bamako du 24 au 28 juillet.
Son mandat et ses objectifs sont: défendre les intérêts matériels et moraux de ses membres; veiller à l’application correcte des lois sociales, des conventions et recommandations internationales; renforcer l’unité, la solidarité entre les travailleurs et sauvegarder la paix à tous les niveaux; procéder à la formation sur les plans syndical, professionnel, politique et économique de tous ses affiliés; élever la conscience professionnelle et le sens de la responsabilité des travailleurs; promouvoir et garantir les principes et les droits fondamentaux du travail; créer de plus grandes opportunités pour les femmes et les hommes à trouver des emplois de qualité; renforcer le tripartisme et le dialogue social; mettre en place des structures syndicales fonctionnelles, capables d’offrir des services sociaux aux militants, dans le cadre des activités non négociantes telles que les coopératives, les mutuelles, les garderies d’enfants, les groupements d’intérêts économiques; inciter les gouvernements à mettre en œuvre, en collaboration avec les organisations syndicales, des programmes de développement dans le domaine de l’éducation, de la santé et de la sécurité sociale.
Par Hamidou TOGO
Source: Info-Matin