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Une vision géopolitique pour le Mali

Le Mali est à la croisée des chemins. Il cherche à sortir de la crise multidimensionnelle qui l’étrille depuis bientôt 10 ans. Au-delà de la résolution de crise, le Mali a l’ambition de revenir dans le concert des nations et d’occuper la place qui lui revient. à cet égard, l’état a lancé les Assises nationales de la refondation. L’objectif est de poser les jalons de la sortie de crise mais également de l’émergence pour que le Mali puisse, dans un délai raisonnable, figurer parmi les nations qui comptent.

 

Le présent article apporte une contribution aux travaux de réflexion en cours. Il suggère que pour devenir une grande nation, le Mali se dote de ce qui fait la caractéristique principale des grandes nations : la stabilité sur le long terme et la constance dans l’effort. Ceci n’est possible que s’il y a une vision nationale. C’est la condition sine qua non pour que l’action de l’état soit empreinte de constance, de cohérence et dépende moins des aléas conjoncturels et des colorations politiques des dirigeants qui passent à la tête du pays.

Et pour avoir une vision nationale, il faut mobiliser la géopolitique. C’est l’instrument scientifique le mieux indiqué pour forger une représentation claire de l’Etat dans le subconscient des citoyens à défaut, dans celui des décideurs politiques. Elle précise les notions d’espace national et de ses limites, les frontières. Elle met en exergue ce qui nous distingue des autres pour le sublimer. Elle donne des indications claires sur les Etats voisins, leurs comportements, leurs besoins de puissance et leurs motivations.

Il s’agit là, de la conscience géopolitique. Elle répond aux questions telles que : Qui sommes-nous et d’où venons-nous ? Ce à quoi répondra l’histoire générale du Mali, qu’il faut impérativement rédiger avec une visée unitaire. Où sommes-nous et qui nous entourent ? La réponse à cette question se trouve dans la géographie. Dans quel environnement baignons-nous ? Pour y répondre, il faut consulter les relations internationales. Où partons-nous ? Que voulons-nous ? Quelles sont nos ambitions en tant qu’état, en tant que nation ? La réponse à cette dernière question nous donne la vision. La vision nationale fixe le cheminement de l’état, pour des décades voire des siècles.

Bref, la géopolitique permet de se connaître soi-même, la meilleure des connaissances. Car, selon un adage bien de chez-nous, « Soo don, Yiri don, Yèrè don, Gnongon tè ». Ainsi, prenant en compte l’histoire, la géographie et l’organisation de la société internationale, la géopolitique permet de discerner les facteurs de vulnérabilité ou de puissance du Mali et en fonction de ces réalités, elle édicte le comportement à adopter voire la stratégie à suivre pour assurer au mieux les intérêts de l’état sur la scène internationale.

La vision nationale transcende les questions ethniques et les contingences politiques. Elle enjambe les aléas conjoncturels et jette les bases de la constance et de la cohérence de l’action de l’état sur le long terme. Elle embrasse l’état et le système-monde dans leur globalité et permet de distinguer l’utile du futile et le contenu du contenant. Elle survole les préoccupations d’ordre tactique et opérationnel pour ne garder l’œil que sur les questions stratégiques et prospectives.

Ainsi donc, pour avoir une vision géopolitique pour le Mali, questionnons l’histoire et la géographie et questionnons notre environnement régional pour identifier des invariants, des relations de cause à effet, des répétitions de l’histoire, des facteurs de vulnérabilité et de puissance qui puissent lui servir de fondement.

Le Mali a une histoire glorieuse. Classé aujourd’hui parmi les plus pauvres du monde, il a eu à côtoyer le sommet de l’échiquier mondial. Certaines estimations le classaient à son apogée, au 4è rang des pays les plus riches du monde. Les vestiges qui témoignent de cette époque, sont nombreux : l’Université Sankoré avec ses 250.000 manuscrits, les Mosquées de Djenné et de Tombouctou, considérées comme faisant partie des plus grands édifices en terre battue que l’homme ait jamais construits. La gloire du Mali, c’est aussi l’Empereur Kankoun Moussa, crédité être l’homme le plus riche de tous les temps. La liste est loin d’être exhaustive.

De l’histoire, nous apprenons que l’espace national malien a connu trois empires : Ghana, Mali, Songhaï auxquels ont succédé des royaumes plus ou moins célèbres : Ségou, Kénédougou, Wassoulou… puis l’état contemporain du Mali. Les empires n’ont pas eu de continuité temporelle. Les royaumes, eux, ont pu coexister sans forcément avoir, de continuité territoriale. La discontinuité temporelle est imputable principalement, aux agressions extérieures. D’abord les Almoravides, en 1071, puis les Marocains en 1591 et enfin les Français en 1898. Toutes ces agressions sont venues du Nord. En moyenne, tous les quatre cents ans, le Mali subit une agression extérieure qui sonna le glas de son édification et le ramena à la case départ.

Plus récemment, de l’indépendance (1960) à nos jours, il y a eu trois rebellions majeures qui, même si elles n’ont pas réussi à interrompre l’édification de l’Etat contemporain malien, ont fortement ébranlé ses fondements. Elles sont toutes venues également du Nord du pays et se sont appuyées sur une partie des communautés arabes et touaregs.

La seule qui a pu être maîtrisée est celle de 1963. Exclusivement touareg, elle fut promptement stoppée en 1964 par le président Modibo Kéïta. Il a pu, a cet égard, bénéficier de la neutralité du Maroc mais surtout de l’appui de l’Algérie qui était foncièrement contre l’idée de l’OCRS (Organisation des communautés des régions sahariennes) : un plan du colon envisageant l’amputation d’un pan important du Mali, du Niger et de l’Algérie pour en faire une entité étatique distincte sur les bassins de peuplement touareg. L’Algérie s’inquiétait d’un effet domino chez elle.

La deuxième rébellion touareg se déclencha en 1989 et fut appuyée par des Arabes. Elle a abouti aux accords de Tamanrasset de 1991 qui exigèrent un allègement substantiel du dispositif militaire dans le nord du Mali. Ces accords ont été acceptés par le président Moussa Traoré qui faisait face à deux fronts : la rébellion au Nord et les manifestations réclamant plus de démocratie, au Sud. Il s’agissait pour lui de calmer le front Nord pour mieux gérer celui du Sud. Mais, la perte du pouvoir a rendu cet allègement définitif. Ce qui n’était qu’une tactique de gestion de crise, est devenu un gain définitif pour la rébellion.

En 2012, ce fut la troisième rébellion. Elle a profité de l’allègement du dispositif militaire au Nord et de la déstabilisation de la Libye qui a permis aux touaregs de la Légion islamique de Kadhafi, soutenus par la France, d’opérer un repli sur le Mali, avec armes et bagages. La particularité de la rébellion de 2012 est qu’elle s’était coalisée avec les terroristes venus d’Algérie après l’échec du Front islamique du salut. Le rapport de force a basculé, l’armée malienne a été vaincue. Il s’en est suivi, un coup d’état qui a décapité la hiérarchie militaire. La rébellion et les terroristes ont occupé les 3 régions du Nord : Tombouctou, Gao et Kidal. Après, leur coalition a volé en éclats. Les terroristes ont neutralisé les rebelles pour assoir leur hégémonie. En 2013, le Mali, acculé par les terroristes qui menaçaient de prendre Bamako, a demandé l’aide militaire de la France qui lança alors l’opération Serval.

Cette opération a permis à l’Armée française, chassée à l’indépendance en 1960, de reprendre pied au Mali et de jouer sur les deux registres (état et rébellion). Après avoir libéré les trois régions, ils ont transféré Tombouctou et Gao aux autorités de Bamako. Kidal a été donnée à la rébellion ressuscitée pour l’occasion. Elle devrait contrebalancer le pouvoir de Bamako et servir de moyen de pression dans la main de la France ou si les conditions le permettaient, de créer un état autonome touareg au Nord du Mali.

De Kidal, la menace s’est glissée subtilement vers le centre du pays par le biais d’une succursale au nom de la Katiba du Macina d’Amadou Kouffa. L’insécurité qui en découle impacte aujourd’hui l’ensemble de la sous-région. Toutefois, son centre de gravité reste Kidal. Tant qu’il ne sera pas contrôlé, les efforts seront vains au Centre et ailleurs.

De ce qui précède, l’on peut déduire que : l’ennemi générique du Mali vient du Nord ; l’ennemi générique s’appuie sur une partie des communautés touareg et arabes ; l’action de l’ennemi générique est déclenchée soit à la suite de bouleversements géopolitiques ou à cause des convoitises suscitées par l’attrait des richesses de son sous-sol ; la menace est cyclique et/ou répétitive.

La géographique du Mali fait ressortir cinq caractéristiques fondamentales qui conditionnent les aléas les plus fréquents auxquels le pays est constamment confronté. Primo, le Mali se trouve à la rencontre de l’Afrique noire et de l’Afrique blanche qui constitue une zone de friction. C’est un arc de crise qui va de l’Atlantique à la Mer Rouge. Secundo, le Sahara est un facteur de vulnérabilité du Mali. C’est un lieu de refuge, une cachette idéale pour tous ceux qui veulent se soustraire de l’ordre établi.

Le Sahara se comporte également, comme une mer. En termes de frontière, il est aux pays sahariens, ce que la mer est aux pays côtiers. L’on sait qu’un pays qui a accès à la mer est frontalier avec tous les pays qui bordent ladite mer. C’est identique avec le Sahara. De plus, le Sahara se connecte à d’autres grands déserts (désert du Sinaï, désert d’Arabie…) pour s’étendre jusqu’en Aghanistan en passant par la Syrie et l’Irak notamment.

La faible densité de peuplement et le faible contrôle exercé par les états sur le Sahara, en fait une zone grise extrêmement poreuse. Le Sahara, c’est comme une mer intérieure qui dilue les frontières.

Cette porosité naturelle est renforcée par les affinités ethniques, sociales, culturelles et linguistiques qui existent entre les arabo-berbères du Nord du Mali et les populations du Maghreb et du Moyen-Orient. D’où la facilité pour les combattants de tout bord, d’accéder au territoire malien depuis des contrées aussi éloignées comme la Syrie, l’Irak ou l’Afghanistan. Tertio : le Mali subit l’influence de ses deux grands voisins du Nord : l’Algérie et le Maroc. Les influences marocaines sur la situation au Mali viennent du fait que le voisin marocain pense, même s’il évite de l’officialiser, que Tombouctou est marocaine. Ce qui fut vrai du temps du Pacha Djouder ne l’est pas aujourd’hui. Ce sentiment est conforté par le fait qu’une partie des Tombouctiens n’hésite pas à revendiquer leur marocanité.

L’Algérie de son côté, n’a pas ce sentiment de posséder une légitimité quelconque sur une partie du territoire malien, mais c’est tout comme. Beaucoup de touareg ont la double nationalité malienne et algérienne et sont plus tournés vers Tamanrasset (Algérie) que vers Bamako. Les influences algériennes et marocaines au Mali, sont exacerbées par la guerre latente que se livrent ces deux états pour la place d’état-pivot dans la région. Dans cette lutte algéro-marocaine pour la puissance, le Mali devient un objet de convoitise.

Quarto : le Mali occupe une position stratégique au centre de l’Afrique de l’Ouest. La position géographique centrale du Mali en Afrique de l’Ouest, fait de lui une plaque tournante. Le centre de gravité de l’Afrique de l’Ouest, s’il n’est pas situé au Mali, n’en est pas loin. L’explication qui fait du Maroc un voisin du Mali vaut en partie, pour tous les pays de l’Afrique de l’Ouest qui n’ont pas de frontière commune avec le Mali. En effet, aucun de ces pays n’est éloigné du Mali de plus de 500 km. à vol d’oiseau, Anderraboucane est située à moins de 500 km de Sokoto au Nigéria. Aussi, le Mali n’est qu’à 300 km de la Guinée Bissau et de la Gambie, et à 400 km du Libéria et de la Sierra-Léone.

La centralité du Mali en Afrique de l’Ouest, le place dans la configuration sécuritaire actuelle, comme un état-pivot.

Pas dans le sens de place forte ou de puissance régionale mais plutôt dans le sens que c’est un maillon qui en se brisant, susciterait un effet domino, qui causerait la déstabilisation de l’ensemble de la zone. Par conséquent, pour maintenir la stabilité de l’Afrique de l’Ouest, il faut éviter que le Mali ne bascule dans le chaos. Le pays qui est devenu un pivot malgré lui.

Aussi paradoxale que cela puisse paraître, la trop grande faiblesse du Mali lui permet d’avoir des cartes en main au point d’en imposer à la France et à la communauté internationale. Le sort du Mali, dictera le sort de l’Afrique de l’Ouest. Cette corrélation ainsi que les affinités linguistiques, sociales, culturelles et religieuses existant entre les populations maliennes et celles de la Cedeao font que ses états membres constituent pour lui, une sorte de profondeur stratégique.

Quinto : le Mali est totalement enclavé, sans accès à la mer. La position centrale du Mali en Afrique de l’Ouest, avant d’être un atout est surtout un handicap majeur à son émergence. Les historiens sont unanimes que le déclin de l’état définitif des empires maliens est dû au fait que le commerce transsaharien, sur lequel reposait leur puissance, en a été fortement désorganisé et les routes maritimes ont commencé à prendre leur essor. Dès 1659, le premier comptoir commercial français est créé à Saint-Louis au Sénégal pour la traite des esclaves. à partir de là, le Rimland a pris le pas sur le Hearthland. De cette époque, jusqu’à nos jours, le Mali est handicapé par son enclavement qu’il faut absolument lever pour accélérer le développement du pays.

De ce qui précède, l’on peut identifier les invariants ci-après : la menace existentielle du Mali vient toujours du Nord ; le Sahara malien constitue sa plus grande vulnérabilité ; la solution à la crise malienne est plus diplomatique que militaire ; pour régler la crise du centre, il faut régler d’abord celle de Kidal qui l’a engendrée ; l’enclavement du Mali entrave son développement ; l’or a toujours été la principale richesse du Mali ; la Cedeao constitue la profondeur stratégique potentielle du Mali ; le Mali doit avoir une vision nationale pour prétendre à la puissance et à la prospérité.

Sur la base de ces invariants, nous pouvons édifier la vision. Mais il n’y a pas de vision sans conscience géopolitique. Qui sommes-nous et d’où venons-nous ? Où sommes-nous et qui sont nos voisins ? Quel est l’état du monde ? Que visons-nous ? Il faut que les Maliens, au moins, les dirigeants maliens aient une claire conscience de ce que c’est, le Mali. à quelle place peut-il prétendre sur l’échiquier international ? Quels sont ses atouts ? Quelles sont ses faiblesses ? Et ce sur, son long parcours historique. Mais aussi et surtout, quelle est la perception que les Maliens ont de leur pays aujourd’hui ? Et que voudraient-ils qu’il devienne dans l’avenir ? L’histoire multiséculaire du Mali et sa géographie permettent de répondre à la plus part de ces questions. Le Mali est une grande nation qui vient de très loin, dans l’histoire. Nous sommes les descendants de grands bâtisseurs. Nous avons fondé l’une des premières Universités (Sankoré). Nous avons lancé la première expédition maritime pour découvrir le monde. Nous avons donné naissance à l’homme le plus riche de tous les temps.

Le Mali peut légitimement prétendre à la place que l’Empire éponyme a occupée à son apogée : le 4è rang économique mondial. Le Mali peut se proclamer « Pays de l’Or » comme au temps de l’Empire du Ghana. Durant son long parcours historique, le Mali s’est fait connaître comme un pays qui regorge de beaucoup d’or. Il s’est appuyé sur l’or pour bâtir sa puissance et sa renommée. L’or au Mali, il en existe toujours et en quantité industrielle. C’est sa plus grande richesse, son plus grand atout. Mais faudrait-il que les Maliens eux-mêmes en soient conscients. L’on estime entre 08 et 20 tonnes la quantité d’or que Kankoun Moussa a utilisée lors de son fameux pèlerinage à la Mecque. Aujourd’hui le Mali produit entre 65 et 150 tonnes par an, y compris l’orpaillage. Si l’on arrive à maîtriser cette production d’un bout à l’autre de la chaîne des valeurs (de la recherche à la distribution du produit fini), tout deviendra possible.

La perception que les Maliens ont de leur pays aujourd’hui n’est pas fameuse. Le Mali est tombé, trainé et piétiné, affirmait l’ancien président de la Transition. Les Maliens se sentent diminués, frustrés, entravés, exploités et pensent mériter un meilleur sort. Ces sentiments sont d’autant plus forts que dans un passé pas très éloigné, le président Modibo Kéïta avait su, malgré le faible niveau de développement du Mali, lui assuré sur la scène internationale, le respect et la considération dus aux grandes nations. Les Maliens, souhaitent que leur dignité de descendants de grands bâtisseurs soit restaurée. Les Maliens veulent être considérés et respectés. Ils veulent revenir dans le concert des Nations comme un état crédible. Ils souhaitent vivre dans la paix et la prospérité.

Pour ce faire, le Mali doit se fixer comme objectif de réoccuper le 4è rang mondial, qui fut le sien. C’est ça qui doit être la vision du Mali. Redevenir le pays de l’or. Oser la géopolitique de l’or. S’appuyer sur l’or pour asseoir sa puissance et sa prospérité. Voilà un projet ambitieux, mais pas plus fantasmatique que la création de l’état d’Israël ou le projet de domination du monde par les Juifs dont la vision, esquissée dans le protocole des sages de Sion, est basée sur la puissance de l’or. En effet un passage introductif dit ceci, je cite : « …l’or est aux mains d’Israël, et par l’or, il s’est emparé de la presse et de l’opinion qui commandent aux gouvernements dans les états démocratisés ».

Une fois que la vision est adoptée, le travail peut commencer. Ça prendra le temps que ça prendra, mais nous y serons un jour. Nous resterons collés à cet objectif envers et contre tout. Un objectif qui restera le même, indépendamment des dirigeants élus à la tête du pays. Cette constance-là, c’est ce qui nous manque et c’est elle, la caractéristique fondamentale des grandes puissances. Elles ont une conscience nationale et sont dotées de vision qui traverse les âges. Que l’on soit de la Gauche, de la Droite, du Centre ou des Extrêmes, la vision du pays reste la même, c’est le gage de stabilité et la garantie de progrès, les plus sûrs.

Osons faire du Mali, la grande nation qu’elle fut, osons redonner aux Maliens, le rang et la dignité qu’ils méritent. Osons-le ! Ayons une représentation et une perception de notre pays qui nous pousse à aller de l’avant. Ayant l’audace de proclamer le Mali « Pays de l’Or », travaillons à concrétiser cette vision en déclarant l’or comme « Ressource Stratégique de l’état » tout en donnant un contenu à ce concept. Osons donner au président malien, le titre honorifique de « Roi de l’Or », le Kaya Magan. Et lançons-nous dans cette fabuleuse aventure. Nous pouvons, sans prétention aucune, revendiquer ces titres. Notre histoire, nous les confère et le monde saura s’en souvenir.

 

Correspondance particulière

Source : L’ESSOR

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