Cette informations a été donné par le bureau de Friedrich Ebert stiftung du Mali lors de la présentations des résultats le jeudi 12 mars 2020 au Radisson Blu de la onzième édition de l enquête d’opinion politique en présence du représentant résident de la FES Christian klatt , Abdourhamane dicko, de l’enquêteur sidiki Giindo (Gisse).
Les opinions des Maliens ont été révélées sur les institutions, les forces internationales, la Confiance en Barkhane pour lutter contre le terrorisme; la relecture ou modification de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger et plusieurs autres thématiques…
Selon le rapport de l’enquête du bureau de Friedrich Ebert une large majorité 79,3% % des personnes interrogées sont très insatisfaites du travail de l’opération Barkhane et plutôt insatisfaites (13,7%). La minorité interrogée est repartie entre plutôt satisfaits (11,6 %) et très satisfait (1,1%)
Quant à la confiance à l’opération Barkhane pour lutter contre le terrorisme ,la proportion des citoyen qui sont très satisfaits ou plutot insatisfaits de Barkhane est largement à Kidal avec (95,9%), Ségou avec (94,6%) et Ménaka (90,3%).
Comme reproches à Barkhane Les citoyens enquetés reprochent à Barkhane d’etre complice des groupes armés avec (57,7%) et de ne pas protéger les populations contre la violence des groupes arlmés et les terroristes avec (53,5%) Autres reproches par une minorités significatives d’enquétés sont relatifs à se protéger elle-meme (24,5%), (21,1%) pensent qu’elle soutienne la partition du pays. (16,1%) n’as pas suffisammment connaissance du mandat de Barkhane.
Les principaux reproches selon les localités , les plus frequemment faits à Barkhane sont: à Kayes ne pas suffisamment protéger les populations contre les violences des groupes armés et des terroristes (73% ), etre complice des groupes armés (60,7% ), soutenir la partition du pays (31,1% ); • Koulikoro : « ne pas suffisamment protéger les populations contre les violences des groupes armés et des terroristes » (80,3%), « être complice des groupes armés » (35,7%), « son mandat n’est pas suffisamment connu » (32%) ; Sikasso : « être complice des groupes armés » (60,6%), « ne pas suffisamment protéger les populations contre les violences des groupes armés et des terroristes » (45,8%), « son mandat n’est pas suffisamment connu » (30,7%) ; Ségou : « être complice des groupes armés » (75,4%), « ne pas suffisamment protéger les populations
contre les violences des groupes armés et des terroristes » (41,8%), « se protéger elle-même » (36,8%) ; Mopti : « être complice des groupes armés » (64,1%), « ne pas suffisamment protéger les populations contre les violences des groupes armés et des terroristes » (54,4%), « se protéger elle-même » (42,6%) ; Tombouctou : « ne pas suffisamment protéger les populations contre les violences des groupes armés et des terroristes » (63,4%), « être complice des groupes armés » (56,3%), « répondre trop lentement aux défis de la stabilisation » (36,6%); Gao : « ne pas suffisamment protéger les populations contre les violences des groupes armés et des
terroristes » (52,1%), « soutenir la partition du pays » (43,8%), « être complice des groupes armés » (35,6%); Kidal : « ne pas suffisamment protéger les populations contre les violences des groupes armés et des terroristes » (52,6%), « son mandat n’est pas suffisamment connu » (38,9%), « être complice des groupes- armés » (36,8%); Ménaka : « ne pas suffisamment protéger les populations contre les violences des groupes armés et des terroristes » (98,9%), « être complice des groupes armés » (77,4%), « accorder moins d’importance aux
graves violations des droits de l’homme » (35,5%); Taoudénit : « accorder moins d’importance aux graves violations des droits de l’homme » (35%), « son mandat n’est pas suffisamment connu» (28,3%), « répondre trop lentement aux défis de la stabilisation»
(26,7%); Bamako : « être complice des groupes armés » (51,4%), « ils sont là pour leurs intérêt » (20,8%), « se protéger elle-même » (20,2%).
quant à l’ evolution du niveau de confiance en BARKHANE; la grande majorité (79,5%) des enquêtés pensent que le niveau de confiance en BARKHANE a diminué, contre
10% qui estiment qu’il est resté le même.
Selon les localités, la perception d’une baisse du niveau de confiance en Barkhane est partout largement majoritaire, mais en particulier à Ségou (92,6%), Kidal (90,9%) et Koulikoro (90,6%). La proportion des sans opinion est surtout élevée à Bamako (20,1%) à Kayes (17,7%) et à Sikasso (12,7%) Les femmes (75%) font plus confiance à BARKHANE que les hommes (83,6%)
Source : Friedrich Ebert stiftung