Les dirigeants algériens et le polisario, épaulés par leur relais au Parlement de Strasbourg et à Bruxelles, après avoir jetés toutes leurs forces dans cette ultime “bataille” pour tenter de perturber le vote final de l’Accord Agricole et de Pêche Maroc-Union Européenne, se sont retrouvés au pilori à au siège du Conseil de l’U.E à Bruxelles, le 14 janvier 2019, suite à la signature du nouvel Accord Agricole et de Pêche, incluant les provinces sahariennes marocaines.
Cet accord a été obtenu par le Maroc et ce, malgré les gesticulations de la très intéressée députée gauchiste espagnole, Paloma Lopez, membre du parti espagnol “Izquierda unida” (Gauche unie) et du Groupe Confédéral de la Gauche Unitaire Européenne/Gauche Verte Nordique (GUE-NGL), dont l’hostilité antimarocaine n’est plus à démontrer.
Quoiqu’il en soit, ce nouvel Accord Agricole et de Pêche inclut les Provinces sahariennes marocaines, précise les zones de pêche et les conditions d’accès pour la flotte européenne, avec une augmentation de la contrepartie financière qui passera d’une moyenne annuelle de 40,0 M€ à 52,2 M€ (+30%) et couvre la zone de pêche s’étendant du parallèle 35 jusqu’au parallèle 22, à savoir du Cap Spartel dans le Nord du Maroc jusqu’au Cap Blanc dans le Sud du Royaume Maroc.
L’adoption de cet Accord par les États membres de l’U.E constitue bel et bien une réponse claire aux manœuvres et tentatives des ennemis du Maroc qui visent à perturber le partenariat de longue date avec le Maroc dans ce domaine.
Quant à la thèse selon laquelle l’Accord de Pêche et l’Accord Agricole ne bénéficiaient pas à la population locale concernée celle-ci est nulle et non avenue. En effet, les premières estimations des retombées socio-économiques de l’appui sectoriel ont permis l’amélioration des conditions de travail de dizaines de milliers de travailleurs dans les secteurs de la pêche et de l’agriculture et leurs activités connexes, y compris au Sahara marocain, selon un rapport produit par la Commission Européenne en septembre 2017.
Un Maroc qui prospère sur tous les plans, qu’ils soient économique, social, éducatif, sanitaire, culturel, cultuel, politique alors que son voisin de l’Est se trouve face à la confusion la plus totale avec une situation politique plus qu’exacerbée par une crise économique profonde et une colère sociale croissante, entraînant une rupture entre le peuple et ses dirigeants. D’où le risque de troubles sociaux.
En effet, le gouvernement algérien craint le plus en 2019 une montée des contestations sociales qui étaient apparues en 2018 en réaction à l’incapacité du gouvernement à assurer des services de base tels que l’eau potable, l’assainissement et les soins dans les établissements publics, sachant que l’Algérie est obligée d’importer tous ses besoins vitaux de l’étranger pour une valeur de 60 milliards de dollars par an, alors que ses revenus ne cessent de diminuer depuis 2014 et ont atteint 33 milliards de dollars en 2018.
L’épilogue renseignera, certes, sur leur hargne et se traduira surtout par ” la fin des haricots”. Il faut prévoir donc un dernier baroud d’honneur des polisariens et des dirigeants algériens pour 2019.
Enfin, conformément au droit et à la pratique internationale, notamment au sein des Nations Unies, cet accord est négocié et paraphé par un Maroc indépendant qui exerce sa souveraineté sur la totalité de son territoire national, incluant ses provinces du Sud qui sont indissociables de son intégrité territoriale, n’en déplaise à ces voisins de l’Est, aux polisariens et à leurs gratte-papiers véreux puant le mensonge.
Farid Mnebhi.
Malijet