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Un jeune soldat tué par un élève-commissaire issu des nominations spéciales commandités par le capitaine Sanogo

Selon des sources concordantes, c’est un élève-commissaire de police – dont nous taisons le nom- qui est l’auteur du coup de feu qui a tué un militaire lors de l’assaut de l’armée sur le Groupement Mobile de Sécurité (GMS), le samedi dernier aux alentours de 6 heures du matin. Depuis l’armée s’est déployée dans ledit camp et continue de désarmer les policiers.  policiers MALIENS GMS
Suite aux échanges de tirs à balles réelles entre différents syndicats de policiers, intervenus le jeudi dernier en début de nuit, l’armée a investi, très tôt le samedi matin, le camp du Groupement Mobile de Sécurité (GMS). C’est à bord de plusieurs pick-up et avec l’appui d’engins blindés, que des unités de l’armée ont investi les lieux et la gendarmerie a procédé à des interpellations. Tous les policiers alors présents au GMS ont été désarmés, les fauteurs de troubles arrêtés et parfois ligotés. Tout s’était passé sans qu’un coup de feu ne soit tiré. C’est après la fin des opérations, aux alentours de 6 heures du matin, qu’un élève-commissaire va se cacher derrière une porte et tire à bout portant sur un jeune militaire. Il le tue sur le coup.
Pensant avoir agi incognito, l’auteur du coup de feu meurtrier retourna tranquillement à son domicile où il sera arrêté peu après. Rappelons que cet élève-commissaire fait partie de cette vague de policiers proches de l’ex-junte qui ont bénéficié de nominations spéciales, accordées en 2012 par le président de la République par intérim, Dioncounda Traoré, et le ministre de la Sécurité intérieure et de la protection civile, Général Tiéfing Konaté. Cette dernière crise entre policiers tire, d’ailleurs, sa source de ses « promotions spectaculaires ». En tout cas, depuis le déploiement de l’armée, le calme est de retour. A notre passage le dimanche matin, deux policiers venus pour, selon eux, récupérer  leurs tenues, ont été désarmés et conduit en interrogatoire.
Quant aux populations des quatre quartiers environnants, qui avaient demandé le démantèlement du GMS de N’Tomikorobougou, elles sont revenues à de meilleurs sentiments suite, précisément, au désarmement des policiers et à la présence sur les lieux de l’armée avec des engins blindés. Comme on le voit, les autorités semblent maintenant déterminées à trouver une solution durable à cette crise qui n’a que trop duré.  Rappelons que des unités sénégalaises de la MISMA cohabitent dans le même camp avec ces policiers…à la gâchette facile.
Mamadou FOFANA

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