Le vice-président du Rassemblement pour le Mali (RPM), le professeur Hamidou Maïga, a représenté le parti à la vingtième conférence ordinaire de l’ADEMA-PASJ tenue dans la salle Siramory Diabaté de la cité du Meguetan (Koulikoro) le samedi 28 décembre 2024.
À cette occasion, le responsable du RPM a transmis un message de salutation de sa famille politique à leurs frères du PASJ. Le professeur Hamidou Maïga, vice-président du RPM, en a profité pour mettre fin aux rumeurs et autres spéculations concernant la libération des ex-détenus politiques. « Il n’y a eu aucun deal avec les autorités de la transition pour notre libération », a-t-il clamé du haut de la tribune. Hamidou Maïga faisait, en effet, partie du groupe des 11 leaders politiques interpellés et emprisonnés, où ils ont séjourné pendant plus de cinq mois. Le secrétaire général de l’ADEMA-PASJ, Yaya Sangaré, tout comme le 4ᵉ vice-président Moustapha Dicko, figuraient également parmi ce groupe des 11 leaders, poursuivis à l’époque pour « atteinte à la sûreté de l’État et complot contre les autorités ».
Parmi ces ex-prisonniers politiques se trouvaient aussi Laya Guindo, économiste ; Samba Coulibaly, président du parti NEMA ; Moulaye Haïdara, président du parti PDES ; et Me Mohamed Aly Bathily, pour ne citer que ces personnalités. Leur libération a mobilisé de nombreux Maliens. Cette libération a été obtenue grâce à l’implication de bonnes volontés, notamment l’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga, dit « Pinochet », et le président du Haut Conseil Islamique, Ousmane Madani Haïdara, ainsi que le soutien actif de leurs camarades politiques engagés dans l’Alliance du 31 mars. Lors de la conférence nationale de l’ADEMA-PASJ, tenue le samedi 28 décembre 2024 à Koulikoro, le 4ᵉ vice-président du parti, Moustapha Dicko, qui faisait partie des 11 leaders politiques, a affirmé : « Nous ne reconnaissons pas les accusations d’atteinte à la sûreté et nous les rejetons catégoriquement. »
Cette déclaration a été accueillie par une tonnerre d’applaudissements dans la salle Siramory Diabaté, cadre de cette 20ᵉ conférence nationale ordinaire du PASJ délocalisée à Koulikoro. ■
LAYA DIARRA
Source : Le Soir de Bamako