Cette décision a été prise durant le weekend par le Coordinateur des Forces armées maliennes (FAMAS) d’après des informations recueillies hier. Les autorités locales et la jeunesse espèrent que cette décision, « permettra de mettre fin au grand banditisme ».
Selon des sources locales, depuis la reprise des patrouilles, aucun braquage ou vol n’a été signalé à Ansongo. D’ailleurs la mesure a été instituée à cause de la multiplication des actes de braquage au niveau du cercle. Ansongo à l’instar des autres localités des régions du nord-Mali, connaît une insécurité préoccupante liée à la présence d’hommes armés.
Ces groupes dont certains sont affiliés aux terroristes qui écument dans le sahel s’illustrent par les crimes les plus abominables : vols, assassinats.
Les principaux axes routiers sont devenus peu fréquentables à cause de la menace que leur présence représente pour les populations.
Ainsi rien que dans les dernières vingt-quatre heures, il a été enregistré deux cas d’assassinat dans la ville de Gao. Dans la région de Tombouctou, il a été signalé l’attaque d’un checkpoint à l’entrée de la ville de Goundam.
L’acte aurait été commis par six hommes armés à bord d’un véhicule Toyota Cruiser.
Les assaillants ont ouvert le feu sur leur cible dont la riposte a été immédiate : On déplore plusieurs blessés, dont un a succombé suite à ses blessures. C’est pour montrer toute la gravité du phénomène de l’insécurité qui règne dans cette partie du pays pour justifier que les responsables de l’armée mesurent son ampleur à Ansongo ou le couvre-feu a été restauré la semaine dernière…
LAYA DIARRA
Source : Le Soir De Bamako