L’attaque, attribuée aux séparatistes dans le Nord-Ouest du pays a visé un convoi de bus.
Le bilan fait état d’une personne tuée. Plusieurs bus d’une agence de voyage ont été détruits.
L’incident s’est produit à Akum, localité située à environ 20 km de Bamenda, le chef-lieu de la région du Nord-Ouest.
C’est dans la nuit de samedi à dimanche vers 21 heures, heure locale, qu’un groupe d’individus armés, aurait pris en otage une cinquantaine de bus quittant Bamenda pour les autres régions du Cameroun.
Selon l’un des passagers, qui a préféré garder l’anonymat, les assaillants, lourdement armés, ont d’abord dépouillé les quelque 2000 voyageurs de leurs téléphones et carte nationale d’identité avant de les obliger à se coucher sur la chaussée en pleine pluie.
Suite à l’attaque, la circulation sur le corridor Bamenda-Yaoundé-Douala-Bafoussam est restée perturbée pendant près de 12 heures.
Avec ces nouveaux incidents, les autorités ont renforcé le couvre-feu déjà en vigueur.
Les voyages de nuit sont désormais interdits jusqu’à nouvel ordre.
En l’espace d’une semaine, on dénombre près de 15 attaques dans le Nord-Ouest anglophone du Cameroun que le gouvernement attribue aux séparatistes.
Dans un message posté sur les réseaux sociaux, les séparatistes anglophones ont dit qu’ils interdisent les transports publics du 16 septembre au 10 octobre 2018 dans les deux régions anglophones.
Il s’agit, selon eux, d’empêcher la tenue de la présidentielle du 7 octobre prochain dans ces régions du pays.
Neuf candidats sont en lice dont le président Paul Biya au pouvoir depuis 1982.
BBC Afrique