Ces premiers mois du mandat du nouveau comité exécutif de la Fémafoot sont surtout marqués par un élan diplomatique. Volonté du président Baba Diarra qui aura compris que la solidarité internationale peut largement contribuer à pallier beaucoup d’insuffisances qui freinent l’élan de notre football.

Ainsi, après le déplacement à Zurich pour rencontrer la Fifa, puis en France pour la renégociation du contrat avec Airness, le président de la Fémafoot est à Paris pour une audience avec son homologue de la Fédération française de football en marge du match amical qui met aux prises ce mercredi après-midi les Lions du Sénégal aux Aigles du Mali. Ensuite, il mettra cap sur Séville sur invitation de la Fédération andalouse de football afin d’établir un cadre de coopération entre les 2 fédérations.

La Fifa en tout cas vient de donner un premier signe fort de la concrétisation de ses promesses en envoyant une délégation à Bamako pour rencontrer certains départements de la Fémafoot et baliser le terrain. Mais tous ces efforts et initiatives n’auront de valeur et de considération quels que soient leurs résultats que si les objectifs clairement affichés par les responsables de la Fémafoot au lendemain de leur élection seront atteints ; à savoir : remporter un trophée continental.

Et pour atteindre cet objectif, l’arbre ne doit pas cacher la forêt, il reste beaucoup à faire. Entre autres, revoir totalement l’organisation des voyages et cultiver de part et d’autre de très bonnes relations avec le département des Sports, ces 2 entités ont intérêt à coopérer sans croc-en-jambe et dans la transparence, condition sine qua non pour réaliser de bons résultats.

D’ailleurs, tout laisse à croire que les uns et les autres ont compris puisque le doyen Kolo National les a réunis pour qu’ils s’entendent pour le bonheur de notre football et le message est bien passé, désormais c’est main dans la main que les 2 vont travailler et tirer dans le même sens du moins nous l’espérons.

Par ailleurs, nous ne pouvons que saluer l’initiative du département des Sports dans l’organisation du Tournoi de la paix qui vient de se dérouler à Bamako, même si l’organisation mériterait d’être améliorée la prochaine fois. Quant aux Aigles féminins, il faut dire tout simplement que le chemin à parcourir reste long, une préparation sérieuse de tous les temps s’impose à ce niveau, car on a vraiment l’impression que notre foot féminin stagne.

Les Echos