La cérémonie d’ouverture a été présidée par la 5ème vice-présidente du CNT, Mme Racky Talla, à cet effet, représentante du Colonel Malick Diaw, président du Conseil National de Transition. En présence du président par intérim du CIP, Pr Abdoulaye Soma, du vice-président, Abdoul Magid Ag Mohamed Ahmed dit Nasser, le représentant résidant de l’UEMOA, Mamadou Barro, le Secrétaire général permanant du comité, Seydou Issaka et d’autres honorables députés venant des zones de l’UEMOA.
En effet, le CIP depuis sa création s’est toujours érigée comme un acteur important du processus d’intégration sous-régionale. Cette 35ème édition, a permis aux parlementaires de décortiquer, avec les experts de la commission du CIP, des thématiques déclinées en vue de contribuer à l’amélioration et au renforcement des politiques économiques dans l’espace UEMOA.
Au mot de la représentante du président du Conseil National de Transition (CNT), «la présence massive des parlementaires traduit l’attachement des uns et des autres à l’importance du rôle des parlementaires dans la construction d’une communauté sous-régionale, démocratique, intégrée et prospère ».
Par ailleurs, le président du Comité interparlementaire, le Pr Abdoulaye Soma, indiquera que «les conclusions du Conseil des ministres de l’UEMOA tenues le 28 mars 2024, nous renouvellent une dynamique de l’activité économique qui s’est poursuivie tout au long de l’année écoulée et ce, malgré la conjoncture internationale peu favorable ».
Selon Monsieur Soma, les économies sont restées résilientes, nonobstant la dégradation de la conjoncture internationale et la fragilité de la situation sociopolitique et sécuritaire dans certains Etats membres. Ainsi, le président par intérim du CIP a ajouté qu’il serait anodin de perdre de vue, « les pressions inflationnistes qui se sont exacerbées, en lien avec la hausse du coût de l’énergie, ainsi que le renchérissement des produits alimentaires locaux et importés que vivent présentement nos populations dans l’espace communautaire ».
Il exprime que les efforts des Etats membres pour lutter contre la vie chère, doivent être renforcés, afin d’améliorer le bien-être de nos populations, “les parlementaires devraient servir des recommandations et suggestions, afin de contribuer à l’amélioration de la situation économique de nos Etats.”
Mariam KONE