Le vendredi 20 septembre 2019, Mali Justice Project, dans le cadre de sa campagne de lutte contre la corruption, a organisé un Tweet-up sur la bonne utilisation des réseaux sociaux. C’était à l’hôtel Maeva Palace situé à Hamdallaye ACI 2000 de Bamako.
« L’un des principes clé du web, c’est que si c’est gratuit, c’est nous-mêmes qui sommes les produits », prévient Noel Tadegnon, journaliste d’investigation togolais et formateur. Selon celui-ci, les réseaux sociaux sont à la fois la meilleure et la pire des choses qui soient arrivées à l’humanité. Il invite alors à une utilisation responsable et judicieuse de ces outils qui sont devenus des compagnons incontournables. C’est dans ce cadre qu’il saisit l’opportunité de ce Tweet-up, une cérémonie dont le but essentiel est de poster des messages courts d’un événement sur le réseau social Tweeter voire Facebook, pour expliquer aux participants les bonnes manières pour configurer un profil Facebook et tweeter.
Parlant de Facebook, M. Tadegnon s’est attelé à l’explication du paramétrage de cet outil. Il a alors invité à veiller sur les paramètres de sécurité afin d’éviter de se faire facilement pirater par des utilisateurs malintentionnés, voire par des robots. Outre, il a montré les avantages qu’offre ce réseau social en matière d’investigation.
En ce qui concerne Tweeter, le journaliste togolais a fourni aux participants plusieurs applications permettant de tenir en veille son compte tweeter notamment en ce qui concerne le suivi des hashtags, des followers (ceux qui suivent ou sont abonnés à notre compte) ainsi que les techniques d’interviews via cet outil.
Après avoir formulé ses appréciations sur les deux réseaux sociaux, Tadegnon n’a pas manqué de livrer à l’assistance des techniques de l’écriture web. C’est à ce niveau qu’il a invité à veiller sur les lois en la matière pour ne pas se faire piéger.« Une nouvelle loi togolaise, par exemple, parle de terrorisme au moyen des TIC », a-t-il indiqué pour souligner ensuite la possibilité que cette loi soit adoptée en catimini par d’autres pays africains. « Il faut publier sur les réseaux sociaux, mais il ne faut pas insulter », a-t-il invité avant d’expliquer que tout ce que les utilisateurs mettent sur ces réseaux, même après les avoir supprimés de leur compte, reste pour l’éternité. Il convient alors d’être prudent avec ces nouveaux compagnons.
F. TOGOLA
Source: lepays