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Tuer l’hydre djihadiste au Mali

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« Comment ça va, avec la chaleur ? » Ainsi vous salue, au réveil du bivouac posé dans le désert, le lieutenant-colonel Mohamed Massaoule Samaké. Bonnet noir du FC Barcelone sur la tête et sourire courtois au coin des lèvres, le militaire malien ne s’est pas trompé de sujet. Ici, tout se consume, à commencer par l’armement déployé par la force française « Serval » depuis dix mois. Sable et soleil font disjoncter les systèmes électriques des hélicoptères. Les pneus des blindés éclatent sous la pierre ou fondent. Sur la base de Gao, au nord du Mali, les groupes électrogènes doivent être arrêtés avant que l’essence ne bouille. Les opérations militaires, ici, sont d’abord des défis logistiques.

Sur la boucle du Niger débute, ce 20 octobre, l’opération antiterroriste « Hydre », qui s’est achevée dimanche 3 novembre. Très loin de Kidal, où deux journalistes de RFI ont été, entre-temps, assassinés, « Hydre » a mobilisé 1 500 hommes pour la première action d’ampleur censée coordonner les forces armées présentes au Mali : les Français de « Serval » (600 hommes), le bataillon Elou du colonel Samaké (600 hommes), et le contingent de l’ONU, la Minusma. Le but est double : « nettoyer » une région des djihadistes qui s’y trouvent encore ; et déployer les soldats africains censés prendre le relais des Français à terme.

 

Source : le monde

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