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Trump promet d’expulser jusqu’à 3 millions d’immigrés clandestins

Le nouveau président américain élu mardi promet dans sa première interview télévisée, diffusée sur CBS dimanche soir et dont un extrait est disponible sur le site web du média, d’expulser jusqu’à trois millions d’immigrés clandestins.

Republican presidential candidate Donald Trump speaks to supporters as he takes the stage for a campaign event in Dallas, Monday, Sept. 14, 2015. (AP Photo/LM Otero)

Republican presidential candidate Donald Trump speaks to supporters as he takes the stage for a campaign event in Dallas, Monday, Sept. 14, 2015. (AP Photo/LM Otero)

“Ce que nous allons faire, c’est prendre les gens qui sont des criminels et qui ont des casiers judiciaires, qui appartiennent à des gangs, qui sont des trafiquants de drogue (…), sans doute 2 millions, ça peut aussi être 3 millions (de personnes), nous allons les renvoyer du pays ou nous allons les mettre en prison”, déclare Donald Trump dans “60 Minutes”, l’émission phare de CBS. “Mais nous allons les renvoyer de notre pays, ils sont ici illégalement”Il a poursuivi en précisant qu’une fois la frontière “sûre”, les fonctionnaires de l’immigration prendront une décision à propos des autres immigrants qui résident aux Etats-Unis sans papier.

Lors de l’interview, revenant à la ligne dure de sa campagne, après avoir mis de l’eau dans son vin depuis son élection mardi, Donald Trump confirme également son plan de construire un mur à la frontière américano-mexicaine pour limiter l’immigration clandestine.

“Un mur est plus approprié”
Dans certains endroits, le président élu a toutefois admis qu’il pourrait y avoir “des clôtures” mais, a-t-il insisté, “un mur est plus approprié”.

“Je suis très bon à ça, ce qu’on appelle la construction”, a ironisé le patron de la Trump Organization, vaste réseau d’hôtels et d’immeubles de luxe.

Donald Trump avait promis lors de sa campagne d’ériger un mur à la frontière mexicaine qui serait financé “à 100%” par le Mexique.

Il s’était aussi engagé à expulser dès son premier jour à la Maison Blanche environ deux millions de sans-papiers “criminels”, dans un meeting fin août à Phœnix, dans l’Arizona, État frontalier du Mexique.

Mais l’ancien chef de la Chambre des représentants Newt Gingrich, cité au poste de secrétaire d’État, a suggéré cette semaine que le mur promis par Trump ne serait probablement pas financé par le Mexique. Il a simplement affirmé que cette proposition de mur “était un super outil de campagne”.

Source: Belga

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