A peine avons-nous fait paraître sous l’anonymat la réaction d’un jeune du Projet ” Jeunes ” de Bamako contre le refus des autorités de transformer en CDI (Contrat à Durée Indéterminée) les CDD (Contrat à Durée Déterminée) conformément aux normes indiquées en la matière, voilà qu’une dame du nom de Mme Ky Fanta Ba est licenciée. Journaliste de formation, chargée de communication du Projet, son malheur résulte de sa fonction qui indiquerait que seuls les journalistes s’expriment dans les journaux. Comme si le ministre de la jeunesse porte-parole du gouvernement ignore la presse qui est son cheval de bataille depuis l’opposition à la majorité acquise au fruit (assez de salive) de sa bouche. Nous ne sommes pas du tout pressés. De beaux jours se dressent devant le ministre. Lisez plutôt cette seconde réaction du même jeune homme, un proche de la famille présidentielle.
” Le combat continue et nous commençons à assister à des exercices de pouvoir comme dans votre journal nous avons manifesté notre mécontentement à l’endroit des chefs de notre structure à savoir le Ministre en charge de la jeunesse, le Directeur National, et l’ami intime du ministre sous le nom de Mamadou Lazare Traoré qui est le coordinateur par intérim et cela depuis 2 ans, chose qui n’est pas normal comme nous sommes dans un pays où si je mets mon ami à un poste on ne tient plus compte de la législation de ce pays.
C’est pour cela que nous, les agents qui n’ont pas été payés depuis 2 ans, avons entrepris certaines démarches vers la presse écrite, les radios, et nous avons contacté Ras Bath qui a accepté de nous inviter sur son plateau dans un bref délai.
Suite à ces démarches et après avoir entendu et lu les journaux et les émissions ledit Coordinateur en charge de notre structure s’est permis d’exercer son abus de pouvoir sur un agent du projet du nom de Mme Ky Fanta Bah qui est notre chargée de communication, qui a été abusivement licenciée et de surcroît verbalement par le coordinateur Mr Mamadou Lazare. Comme prétexte que c’est elle qui est à la base de divulgation des informations que le projet fait l’objet. Si nous devons accepter ces genres d’abus au sein de nos services publics finalement l’État sera un État despotique, c’est pour cela que nous allons continuer à se battre jusqu’au dernier souffle.
Bamako, le 04 – 11 – 2018 “
Zénith Balé