Trente six personnes dont quatre anciens premiers ministres et deux femmes se sont portés candidats pour le premier tour de l’élection présidentielle malienne prévue le 28 juillet, a-t-on appris samedi 29 juin auprès de la Cour constitutionnelle qui doit valider les dossiers.
“Nous avons reçu 36 dossiers de candidatures à la présidentielle malienne. Parmi les candidats, il y a deux femmes”, l’ancienne ministre Sidibé Aminata Diallo et Aïdara Aïssata Cissé, une député de Bourem, localité du nord du Mali, a déclaré un membre de la Cour constitutionnelle.
Selon les informations recueillies auprès des états-majors politiques, les anciens premier ministres Cheik Modibo Diarra, Modibo Sidibé, Soumana Sacko et Ibrahim Boubacar Keita, figurent parmi les candidats. D’autres “poids lourds” de la classe politique malienne sont aussi candidats.
Parmi eux, Soumaïla Cissé, ancien ministre malien et ancien président de la Commission de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA) et Dramane Dembélé, candidat de l’Adéma, le principal parti politique au Mali.
Les candidats comprennent aussi l’ancien ministre des affaires étrangères, Tiébilé Dramé, qui a récemment représenté le gouvernement malien aux discussions avec les rebelles touareg à Ouagadougou pour la tenue de l’élection présidentielle à Kidal, ville du nord-est du Mali occupée par la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) où l’armée malienne n’est toujours pas présente.
Les dossiers de candidature doivent être validés par la Cour constitutionnelle avant le début de la campagne pour l’élection présidentielle prévu le 7 juillet, selon une source proche de cette juridiction. L’élection prévue le 28 juillet doit être organisée après plusieurs mois d’occupation en 2012 du nord du Mali par des groupes islamistes armés qui en ont été chassés par une coalition internationale dirigée par la France.