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Transition au Mali : la levée des sanctions et le gouvernement restent attendus

Le gouvernement de transition devrait être mis en place d’ici la fin de la semaine en cours, selon des responsables de la Primature. Ils précisent toutefois qu’« il sera difficile que l’équipe soit formée ce 29 septembre » comme annoncé notamment sur les réseaux sociaux. Au même moment, la CEDEAO maintient ses sanctions contre le Mali. L’organisation sous-régionale souhaite voir la version finale de la charte de la transition, notamment les prérogatives du Vice-président.

 

La formation du gouvernement de transition serait attendue ce mardi 29 septembre 2020. Cette annonce est faite sur les réseaux sociaux et certains médias. Toutefois, selon un responsable de la Primature, « les choses avancent, mais il sera difficile que le gouvernement soit formé ce 29 septembre ». Notre source indique cependant que tout est mis en œuvre pour que les membres du gouvernement soient connus d’ici la fin de la semaine. Rappelons que le Premier ministreMoctar Ouane, a été nommé le 27 septembre dernier.

La CEDEAO avait exigé que le poste du PM et celui du Président de la transition soient attribués à des civils. Il y a quelques jours, l’organisation sous-régionale avait indiqué qu’elle se prononcerait sur la levée ou non des sanctions prises contre le Mali, à partir de la nomination du Premier ministre.

Toutefois les sanctions restent maintenues à ce jour. L’institution sous-régionale souligne qu’il y a « des zones grises » à éclaircir avant de lever les sanctions. Il s’agit notamment des prérogatives du vice-président de transition, le colonel Assimi Goïta. Lors de la cérémonie de prestation du 25 septembre dernier, il a été déclaré que c’est lui qui remplacerait le Président de transition en cas d’empêchement. Pourtant, la CEDEAO veut que ce soit le Premier ministre.

Au même moment, le Mouvement du 05 juin déclare que la nomination du Premier ministre de la transition est un mépris à leur égard. Pour le M5 FRP, le CNSP n’a pas respecté l’accord de partenariat, qui consistait à leur accorder « la primature » dans le cadre du processus de transition. Selon Cheick Oumar Sissoko, membre du mouvement, le CNSP a fait un choix qui ne correspond pas à la lutte menée en faveur du « Malikura ».

STUDIO TAMANI 

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