Une délégation ministérielle du Mali conduite par le ministre des affaires étrangères participe à la réunion. Prennent part aussi à la rencontre, des représentants de la CEDEAO, de l’Union africaine, ainsi que du secrétaire général de l’ONU au Mali et en Afrique de l’Ouest.
A l’ouverture de la réunion, les différents intervenants ont noté avec satisfaction les progrès réalisés par les autorités de la Transition pour un retour à l’ordre constitutionnel. L’Union Africaine a réaffirmé son soutien au processus de transition au Mali. Elle a lancé un appel à la mobilisation pour aider le pays à un retour de la paix. Une solidarité affirmée aussi par la communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest CEDEAO.
Le chef de la MINUSMA Elghassim Wane, a, de son côté, félicité les autorités de la transition de “la tenue de haut niveau du Comité de suivi de l’accord CSA”. Il a aussi salué l’approbation de la stratégie de stabilisation des régions du Centre et l’adoption des documents juridiques et électoraux “en vue d’un retour à l’ordre constitutionnel.”
“Le Mali n’acceptera pas qu’on lui impose des agendas”
Le Ministre malien des affaires étrangères et de la coopération internationale a réitéré l’ouverture du Mali aux partenaires. Selon Abdoulaye Diop, les autorités de la transition ne ménagent aucun effort pour le retour à l’ordre constitutionnel. Il a toutefois indiqué que “le Mali n’acceptera pas qu’on lui impose des agendas.”
Rien n’a encore filtré des échanges entre Assimi et Goodluck
Quelques heures plutôt, le médiateur de la CEDEAO pour le Mali, Goodluck Jonathan a rencontré le président de la transition le colonel Assimi Goïta lors d’une courte visite au Mali. Mais, rien n’a filtré de leurs rencontres, à ce stade.
“La satisfaction affichée par les organisations régionales et sous-régionales est la preuve que la transition est en bonne voie”, analyse Boubacar Bocoum. L’homme politique se félicite de l’attitude du groupe de suivi et de soutien à la transition qui consiste à “écouter les autorités maliennes et non leur imposer” des choses.
Boubacar Bocoum :