Ainsi, le vendredi 13 juin dernier le jour où le rappeur âgé de 25 ans a été accompagné à sa dernière demeure, le Directeur Régional de la Police du District de Bamako, Contrôleur Général Issa Bill Traoré à la faveur d’une sortie sur l’ORTM a éclairé la lanterne sur la situation mettant ainsi fin aux nombreuses interprétations, des plus saugrenues de cette affaire.
La nouvelle a plongé les mélomanes du rap malien dans l’émoi. Une histoire de Paté tourné au vinaigre a coûté la vie à ‘’Zoo’’ surnommé par ses fans dont la plupart sont des adolescents. La tragédie s’est déroulée en début de soirée du mercredi 11 juin. De l’explication du DR Traoré, le rappeur avait commandé des Patés et avait précisé qu’il ne voulait pas d’oignon dans sa commande. Chose qui n’avait pas été faite comme demandé par l’artiste. En colère, le rappeur a marqué son retour chez la vendeuse pour faire part de son mécontentement. Une scène qui a abouti à des injures entre lui et le fils de la vendeuse de pâté.
Toujours à la lumière de la narration du Contrôleur Gal Traoré, il ressort que la dispute entre les deux parties s’est dégénérée et le rappeur Makhavéli en voulant se sauver a percuté involontairement la vendeuse en deux sens (arrière et marche en avant). Et la foule, animée d’une colère incommensurable a fait sortir ‘’Zoo’’ à bord de son véhicule pour le battre à mort avant de l’abandonner à même le sol.
Au compte de ladite affaire, le DR de la Police du District de Bamako a déclaré l’interpellation de 61 personnes plus la saisie des véhicules et des motos.
Ainsi, l’enterrement de Lord Makhaveli a eu lieu le vendredi 13 juin au cimetière de Lafiabougou en présence de sa famille artistique, biologique et des fans inconsolables.
Dans cette triste situation, il faut reconnaitre l’intervention salutaire du Directeur Régional de la Police du District de Bamako, Contrôleur Général Issa Bill Traoré. Qui a ainsi coupé court à des préjugés et des interprétations diverses sur le sujet. Il revient maintenant au Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de la Commune V de communiquer davantage sur la suite réservée à ce dossier. Sans quoi, les spécialistes des fausses informations sur les réseaux pourront susciter des tensions inutiles. Que Dieu nous en épargne !
Mariam Sissoko
Source : Le Sursaut