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Transition : Alassane Ouattara rappelle la nécessité d’organiser des élections au Mali, Burkina Faso et en Guinée dans les délais requis

Le mardi 20 juin 2023, le Président ivoirien Alassane Ouattara a reçu  à Abidjan, le nouveau Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Leonardo Santos Simão. Au cours de cette audience, ils ont évoqué la situation politique dans la sous-région et au Sahel.

Dans un communiqué, la présidence ivoirienne a indiqué que les échanges ont porté sur les préoccupations de la Côte d’Ivoire et de la sous-région sur la situation dans les pays sous régime de Transition : la Guinée, le Burkina Faso et le Mali, dans lesquels des délais ont été proposés pour un retour à l’ordre constitutionnel.

Pour le Président Ouattara, cela est «un impératif pour toute l’Afrique de l’Ouest, en particulier pour la Côte d’Ivoire, pays voisin à ces trois nations», et qui y a soutenu tous les efforts de sortie de crise. Outre ces trois régimes transitionnels, des élections se tiendront également cette année ou au cours de l’année prochaine, dans plusieurs autres pays de la sous-région. C’est dans ce contexte que le numéro 1 ivoirien a confié que le prochain sommet de la CEDEAO se penchera de nouveau sur la tenue des scrutins devant marquer la fin des transitions en Afrique de l’Ouest. Du reste, les situations politiques des trois pays dirigés par des militaires seront au cœur des priorités au sommet de l’organisation sous-régionale, le 9 juillet 2023 en Guinée-Bissau, à en croire le communiqué de la présidence ivoirienne. «La tenue des élections dans les délais proposés est souhaitée, afin que ces pays disposent des régimes et des dirigeants démocratiquement élus», poursuit le même document publié après l’entretien entre le chef de l’État et le diplomate onusien.

Le Mali, la Guinée et le Burkina Faso ont été suspendus des organes décisionnels de la CEDEAO après les prises de pouvoir par des militaires respectivement en 2020, 2021 et 2022.

 Au Mali et au Burkina Faso, les autorités se sont engagées pour un retour à l’ordre constitutionnel en 2024 tandis qu’en Guinée, les tenants du pouvoir ont promis de se retirer en début 2025. Les trois pays avaient demandé, en vain, le 10 février, la levée de leur suspension de la CEDEAO et de l’Union africaine (UA). Pour sa part, Leonardo Santos Simão a fait part de son engagement à travailler pour la paix, la stabilité et le développement de la sous-région et du Sahel. Il a salué la tenue d’élections au Nigeria et en Guinée-Bissau. Toutefois, il a reconnu que de nombreux défis restent encore à relever, tout en restant «convaincu qu’avec le soutien de la Communauté internationale, des succès seront enregistrés».

Source : afrimag

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