Le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a annoncé le jeudi 25 juillet 2019 que près d’une centaine de réfugiés et migrants sont portés disparus en mer suite au naufrage de leur bateau parti de la Libye. Il estime que c’est « la pire tragédie en Méditerranée cette année ».
Trois jours après une rencontre européenne concernant cette situation de Libye et de méditerranée, dont avaient pris part des responsables du HCR et de l’OIM. Une réunion au cours de laquelle a été décidés de ne plus criminaliser les secours en mer tout en arrêtant d’envoyer les personnes secourues vers la Libye. Voilà une autre tragédie qui donne la mort à beaucoup candidats à l’immigration et plusieurs autres personnes portées disparues sur cette Méditerranée. Selon ONU info, c’est au large des côtes libyennes, près d’Al khoms qu’un bateau rempli de réfugiés et migrant a fait naufrage, après que le moteur soit tombé en panne, comme l’a indiqué l’organisation internationale pour les migrants (OIM), sur son compte Twitter. Selon un survivant, beaucoup de personnes sont mortes en mer, mais, une centaine selon une estimation du HCR. C’est 140 qui ont été secourues et embarquées en Libye. Selon Charlie Yaxley, porte-parole du HCR : « la plupart des passagers étaient Érythréens. Des femmes et des enfants figurent parmi les morts ». Sur son compte Twitter, le Haut-commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo grandi indique que « la pire tragédie en Méditerranée cette année vient de se produire ». Selon Charlie Yaxley, « un taux de décès choquants », car cette, selon Rfi, une personne sur six ayant tenté de rejoindre l’Europe cette année depuis la Libye est morte en méditerranée. Il dira en conséquence que « nous ne pouvons pas ignorer que les voyages en bateau deviennent de plus en plus meurtriers. Nous ne pouvons pas fermer les yeux » .Pour le haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés, « rétablir les opérations de sauvetage en mer, mettre fin à la détention des réfugiés et des migrants en Libye, accroitre les voies de sortie sûres de la Libye doivent avoir lieu maintenant, avant qu’il ne soit trop tard pour de nombreuses personnes désespérées ». Quant au secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, celui qui fut pendant dix ans, selon Rfi, à la tête du HCR : « nous avons besoins de voies sûres et légales pour les migrants et réfugiés. Tout migrant en quête d’une vie meilleure mérite sécurité et dignité », déclare-t-il sur son compte twitter le jeudi.
ISSA DJIGUIBA
Source : Le Pays