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Tiémoko lors du meeting de soutien de la Cmp à l’accord d’Alger : «Pourquoi quereller quelque chose qui n’est pas définitivement arrêté ?» dixit Tiémoko

La Convention des partis politiques de la majorité présidentielle (Cmp) a organisé le dimanche dernier un meeting géant de soutien au paraphe de l’accord de paix et de réconciliation nationale par le gouvernement du Mali et les groupes de la Plate-forme. L’objectif du meeting est non seulement de clarifier leur adhésion à l’accord, mais de lever les équivoques au sujet dudit accord d’Alger qui, selon elle, prend en compte toutes les préoccupations des populations. C’est une foule des grands jours qui a pris d’assaut le Palais de la culture pour signifier son adhésion audit accord de paix. Plusieurs responsables de la Cmp ont tenu à être de la partie pour affirmer leur soutien aux autorités et à la Communauté internationale.

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Dans son intervention, Boulkassoum Haïdara, président de la Cmp dira  la présente cérémonie a pour objet de soutenir l’accord d’Alger paraphé par les autorités. Pour lui, l’obtention dudit accord a été un chemin long et parsemé de beaucoup d’embûches. Pour l’occasion, il rend un vibrant hommage au peuple malien qui a su gérer la crise avec dignité. Particulièrement, aux populations qui ont été victimes des pires atrocités des bandits armés du Mnla et de leurs acolytes narcotrafiquants et jihadistes.

Mieux, il rassure le peuple que les crimes commis lors de la crise de 2012 ne resteront impunis. Car, il prévu dans l’accord que les auteurs de crimes répondront de leurs actes. Encore qu’il remercie le président IBK et le Premier ministre Modibo Keïta pour leur persévérance et clairvoyance pour pouvoir sauvegarder l’intégrité territoriale et l’unité nationale. Ce faisant, remercie la Communauté internationale  et l’invite à rester ferme et moins complaisant avec les rebelles.

Cependant, il se pose des questions à savoir : quel est ce patriote convaincu et sincère soucieux du Mali qui ne veut pas que cet accord soit signé ? Où était-il quand les 2/3 du pays étaient occupé par les jihadistes ? Pour lui, la réponse est claire : soit ce patriote convaincu et sincère est un agitateur amnésique du Sud, soit un criminel économique du Nord. Par ailleurs, il invite l’aile dure de la Coordination des mouvements de l’Azawad à parapher l’accord.

Pour Tiémoko Sangaré, président par intérim de l’Adéma-Pasj, il est important de dire que l’accord d’Alger a un but noble, celui de la paix. «Nous sommes tous en quête de paix, d’harmonie, d’unité pour notre pays et c’est ce que nous propose cet accord. Personne au Mali n’a le monopole du patriotisme», a-t-il mentionné.

À l’entendre, la Communauté internationale est partie intégrante de l’accord et cela est une première. Dans la même lignée, il dira que l’essentiel est préservé dans cet accord. «Nous avons un accord équilibré. Pourquoi quereller  quelque chose qui n’est pas définitivement arrêté ? Les séparatistes de Kidal auront tout à perdre avec l’application de cet accord», a-t-il déclaré.

À ses dires, la nouveauté dans cet accord, c’est l’engagement de la Communauté internationale à garantir son application, même par la force. Pour lui, le gouvernement malien a obtenu un bon accord pour le Mali. De ce fait, il dit à ceux qui leur rejettent cet accord à la figure que l’accord n’est pas bon, qu’est ce qu’il propose pour garantir la paix alors ? «On ira jusqu’au bout dans l’application de  cet accord», a-t-il conclu.

 

Soumaïla T. TRAORE

Source: L’Oeil du Mali

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