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Tiébilé Dramé: « Il n’y a pas d’ambiguïté dans ce que nos amis français disent au sujet du Mali »

Tiébilé Dramé a invité mercredi les maliens à l’union contre les terroristes et à cesser de considérer le partenaire français comme un ennemi. C’était à l’issue de la visite de l’envoyé spécial d’Emmanuel Macron au Sahel au ministère des affaires étrangères.

 

Face au sentiment anti-français croissant au Mali et dans d’autres pays du Sahel, la France multiplie les actions pour renverser cette tendance.

 

En tournée dans la sous-région, l’envoyé spécial du président français a rencontré respectivement, mardi et mercredi, le président IBK et le ministre des affaires étrangères. A sa sortie de l’entretien avec Tiébilé Dramé, Christophe Bigot a précisé le contexte dans lequel il effectue ce déplacement pour porter le message d’Emmanuel Macron.

Quant au ministre des affaires étrangères, il a été rassuré par les propos transmis par l’émissaire du président français au Sahel. « L’envoyé français a été très clair donc je crois que là nous devons pouvoir avancer ensemble en toute amitié, en toute fraternité. Ne nous trompons pas. Ne considérons pas nos amis comme s’ils étaient des ennemis. Évitons cela », a-t-il exhorté.

« Il n’y a pas d’ambiguïté dans ce que nos amis français disent au sujet du Mali », a-t-il ajouté.

Tiébilé Dramé a par ailleurs invité les maliens « à faire confiance aux dirigeants du Mali » et faire en sorte « que ceux qui nous tendent une main fraternelle, au delà des continents, des mers, reçoivent également un message : à savoir que nous sommes sensibles à leur solidarité à notre égard ».

Les intérêts du Mali, assure-t-il, « seront défendus par le gouvernement à Pau, à Paris, à Washington, à Bruxelles, à New York, à Addis-Abeba, à Abuja, partout. Mais ce travail ne peut se faire avec efficacité que si nous cessons les querelles inutiles. Si nous mettons fin à la méfiance, à la suspicion qui amènent aujourd’hui à la circulation d’informations non vérifiées. Ressaisissons-nous », a-t-il martelé.

Au rang des points de discorde nourrissant la méfiance au sein de la population, se trouve le paternalisme reproché à la France. Le ton utilisé par Macon pour inviter les dirigeants du G5 Sahel a irrité plus d’un qui l’ont interprété comme une convocation.

L’émissaire de Macron a estimé, à ce sujet, que « c’est un débat qui n’a pas lieu d’être ». Porteur de l’invitation officielle adressée au président IBK, Christophe Bigot qualifie plutôt la rencontre de « dialogue entre amis ».

Le « sommet Barkhane » qui devait initialement se tenir le 16 décembre à Pau a été reporté au début 2020 suite à la récente attaque terroriste meurtrière visant les militaires nigériens.

En attendant la rencontre qui s’annonce décisive sur l’avenir de l’opération militaire de la France au Sahel, les pays africains concernés tentent d’uniformiser leurs recommandations axées sur leurs besoins. Au Mali, par exemple, IBK a tenu à inscrire l’épineuse question du retour effectif de l’autorité malienne à Kidal au menu des échanges à Pau.

Malivox

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