Ca bruissait sur les réseaux sociaux depuis mercredi 11 novembre, la France confirme vient de confirmer. La ministre des Armées Florence Parly a salué, ce vendredi 13 novembre, dans un communiqué une opération engageant au Mali d’importants moyens de renseignement ainsi qu’un dispositif d’interception composé d’hélicoptères et de troupes au sol
conduisant à une frappe contre Bah Ag Mossa, décrit comme le chef militaire
du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM). L’ancien officier déserteur de l’armée malienne, également connu sous le nom de Bamoussa Diarra, était un lieutenant d’Iyad Ag Ghali, le chef touareg du Rassemblement pour la victoire de l’Islam et des musulmans (RVIM), lié à Al-Qaïda. Il est considéré comme responsable de plusieurs attaques contre les FAMa et les forces internationales.
Selon le porte-parole de l’état-major français, le colonel Frédéric Barbry, les militaires ont tenté d’intercepter le pick-up du jihadiste, accompagné de quatre autres personnes non identifiées, à environ 100 km de Menaka (nord-est). Les occupants fortement armés ont alors brusquement ouvert le feu avec des mitrailleuses et de l’armement individuel
, provoquant une riposte, a-t-il expliqué. L’affrontement a duré une quinzaine de minutes. Les cinq hommes ont été tués.
Source : Journal du Mali