Les attaques dans les régions du nord et du centre continuent. Deux militaires appartenant à l’Unité méharistes de la garde nationale ont été tués dans la nuit d’hier dimanche 5 février par des individus armés à moto. Presque au même moment, le poste de la gendarmerie de Hombori dans la région de Mopti se faisait attaquer par des présumés jihadistes à moto.
L’incident s’est déroulé aux abords du camp. Les deux militaires ont été atteints par des projectiles à la tête. Ils sont morts sur le coup.
Au même moment, à 90km de Gossi, des hommes armés sur des motos ont attaqué le poste de gendarmerie de Hombori. Selon des sources militaires, « il n’y a pas eu de victime ».
Dans le cercle d’Ansongo, le village Inwelan a été la cible d’au moins trois attaques entre vendredi et samedi. Selon des sources locales, le bilan est de 4 morts dont un notable de la localité et trois terroristes. Une patrouille du Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA), membres des groupes signataires de l’accord pour la paixratisse toujours la zone. Lors de l‘opération, des motos, des armes et des munitions ont été saisies, selon ses responsables.
Ces évènements interviennent après l’interdiction de circulation des motos et pickups dans plusieurs cercles des régions de Ségou, Mopti et Tombouctou.
« Il faut combattre les terroristes avec les moyens qu’ils utilisent » estiment certains observateurs. Serge Daniel, journaliste et spécialiste des questions sécuritaires, les agissements des terroristes actuellement, consistent à « empêcher la tenue des élections et l’installation du G5 Sahel »
Studio Tamani