Le régime du moment, celui d’IBK, ne cesse de battre des records à tous les niveaux. Les faits sont souvent insolites et démontrent l’incapacité incontestable d’une équipe aux abonnés absente. La suffocante et ardente canicule que vivent les maliens rallonge discrètement la liste de décès dans certaines structures officielles.
Pour nos sources sécuritaires, ce mois d’Avril 2019 aurait été le mois le plus funeste en termes de décès constatés à Bamako depuis la révolution de Mars 1991.
Selon nos investigations à la PMI Centrale de Bamako où se délivrent des permis d’inhumer, le décompte serait macabre. Dans cette PMI centrale, sur présentation des certificats de décès délivrés par des centres hospitaliers du district de Bamako, 558 décès auraient été recensés entre le 1er et le 28 Avril 2019. La majorité des décès, précisent nos sources, concernent les personnes du troisième âge mais aussi des enfants de moins de 10 ans.
Selon des renseignements dont nous disposons, les conditions de vie insoutenables des maliens, couplée à l’excessive chaleur, pourraient expliquer ce taux de décès en hausse dans la capitale.
Toujours, selon nos renseignements recueillis, la commune IV du district arriverait largement en tête des décès, suivie des communes I, Vl, ll, V et lll. Des telles données devraient servir de baromètre et d’alerte pour nos populations afin de prendre soin des personnes vulnérables durant cette période de forte canicule pour sauver des vies.
Source: Figaro du Mali