Finalement que voyons-nous au Maroc ? Une idole pour l’actuel pouvoir. Tout ce qu’on fait, le pays est cité en référence. Et le plus drastique c’est les propos tenus par le président de la République depuis ce pays. Une justification ambiguë quant aux actions gouvernementales, ou sinon du président de la République, et qui ramassent à la pelle ce que le malien lambda appelle les biens de l’Etat ou du contribuable malien.
Cette sortie intervient après le coup de gueule de Tiébilé Dramé, le bélier Blanc. IBK, parle et se justifie surtout de la promotion de son fils et du beau-père de ce dernier pas seulement député mais aussi respectivement président de la commission défense et président de l’Assemblée Nationale. Il n’y est pour rien, dans ses propos ! Difficile à comprendre. Même si cela s’avère vrai, son statut de président de la République a influé. Sinon qui était Karim, qui était Issiaka Sidibé avant l’arrivée d’IBK au pouvoir ? Karim Keïta influent à telle enseigne que tout le monde doit passer par lui pour bénéficier des avantages du régime.
Le président continue avec l’affaire de son Falcon payé à 20 milliards de nos francs. Il dit l’avoir fait pour le bien du pays et que l’avion appartient au pays. Une comparaison est faite à la réparation de l’ancien avion présidentiel qui est réparé à 17 milliard sans succès. A notre entendement, cela n’est qu’une gestion d’hier et nous parlons d’aujourd’hui où le pays est plus que jamais financièrement à plat. 20 milliards, le budget annuel de l’armée malienne.
Le plus important ce n’est pas l’achat, mais comment le marché est passé ?
IBK va plus loin avec une réplique plus virulente contre ceux qu’il considère comme des arrivistes. Qui ont crié sur tous les toits pour que lui IBK leur donne des postes, mais qu’il a refusé. Et que nombreux parmi ceux-ci se verront bientôt dans les mailles de la justice. S’ils ont mangé l’argent de l’Etat, ils vont le vomir. De qui est-il question ? Pour une bonne mémoire, ses adversaires politiques d’aujourd’hui sont, la plus part, qui ont été sous sa gouvernance. Soit dans l’exécutif (ministre, ambassadeur, premier ministre) ou soit dans le législatif (président de l’Assemblée Nationale). Même s’ils ont mangé, lui-même IBK est-il étrange à cela ?
Il est qu’à même fier de sa gestion et semble ne pas être inquiet de ce que les maliens lui reprochent. Comme si le chien aboie, la caravane passe.
Mais à lui rappeler que tout n’est pas rose sous sa gouvernance.
Boubacar Yalkoué
Tiébilé Dramé, l’ombre d’une grande puissance mondiale !
Voilà un ton très fort qu’on attendait de la part du chef de file de l’opposition. Malheureusement pas lui, mais un autre l’a fait à travers un document consistant qui a mis le parti au pouvoir dans tous ses états. Jusqu’à le pousser via son secrétaire à la communication à faire une sortie plus qu’avortée. Nous ne saurons le qualifier. Une attaque virulente sans raison valable à l’initiateur du texte qui ne demande tout simplement que des explications par rapport à certains investissements personnels de la part de la famille présidentielle et aussi d’autres faits ambigu et inacceptable du président de la République.
Le patron du PARENA qui est à la base d’une telle tension entre opposition et majorité présidentielle a joué le rôle de l’autre. L’autre son ami. L’autre qu’est une grande puissance mondiale. Elle est aussi intransigeante compte tenu de certains faits de l’actuel pouvoir. Primo, il faut un vrai réajustement de l’équipe gouvernementale. Un gouvernement de clan. Secundo, il est aussi question de la gestion scandaleuse de certains ministres. Tout ce dont Oumar Tatam Ly avait refusé, ces pratiques refont surface. Des exos et permis seraient illégalement attribués au niveau des ministères de l’Economie et aussi les Mines.
L’arme de guerre (Tiébilé Dramé) n’a qu’un seul rôle. Mettre la pression sur le pouvoir actuel dont les pratiques quotidiennes sont sans égales. Un pouvoir qui est au point de sortir du contrôle de la mère patrie : La France.
Equipe Moussa Mara
La déclaration de la politique générale du Gouvernement attendue demain
Quelques semaines après sa nomination, le premier ministre Moussa Mara s’apprête à déclarer la politique générale de son gouvernement à l’Assemblée Nationale. Depuis sa nomination, il est au four et au moulin pour la conception du document. Cela nous édifiera de plus, après les 14 point dénommés ‘’code de bonne conduite’’ signés par tous les ministres lors du conseil de cabinet.
C’est ce que les maliens attendaient de la part du premier ministre, Oumar Tatam Ly. Mais plus de six, jour pour jour, les maliens sont restés sur leur faim, jusqu’au jour de sa démission.
B.Y