Dans le cadre de son partenariat institutionnel avec l’association « universitaires sans frontières » de la France et du Canada, l’Institut Supérieur des Technologies Appliquées (Technolab-ISTA) tient, de ce samedi 13 novembre au vendredi prochain, un séminaire sur « la coordination des activités de développement et les organisations du système des Nations unies ».Animé à l’intention des étudiants par le professeur français, Xavier Alphaize, l’objectif est d’élargir, en matière d’agences de l’ONU, les connaissances des participants.
Créée vers les années 1945, donc à la fin de la deuxième guerre mondiale, l’organisation des Nations unies comporte plusieurs agences ou services ayant des différentes missions. Lesquels sont présents dans presque tous les États membres de l’ONU. Ainsi, chacun desdits services contribue au développement et fonctionnement du système de l’institution mondiale. Par services ou agences, s’agissant du Fonds monétaire international (FMI) ; du programme des Nations unies pour le développement (PNUD) ; de l’organisation internationale du travail(OIT) ; de l’UNESCO ; l’UNICEF ; l’OMS ; le PAM ; l’UPU ; la CNUCED…Par ce séminaire, il s’agira concrètement d’expliquer aux étudiants et participants de technolab-ISTA : le rôle et la place que joue chacune de ces agences ou services faisant partie du système des Nations unies dans le monde. Au cours de ce séminaire, des responsables de la MINUSMA ; la Banque mondiale ; la FAO ; l’OIT et de l’OIM passeront pour donner des explications à propos de leur travail. Cela, pour permettre aux étudiants d’avoir plus de connaissances dans le fonctionnement du système des Nations unies. « L’ONU est la seule institution à caractère universel. Elle s’emploie à ce que la croissance économique et la mondialisation soient guidées par des politiques. Lesquelles visent à assurer le développement durable, l’élimination de la pauvreté et des échanges commerciaux plus équitables », indique-t-on dans un document. Ainsi, le nouvel enjeu du développement passe, de nos jours, par des politiques d’innovation plus soutenues, selon ces initiateurs du séminaire pensant que « cela se décline aussi par de nouvelles pratiques et approches de l’aide au développement, en plus d’une gestion plus efficace des projets de coopération du système de l’ONU ».Aussi, la présente rencontre consistera à fournir des éclaircissements aux participants en terme de développement économique et social, une priorité de l’ONU ; les ODD adoptés par l’institution mondiale et son agenda 2030 ; l’innovation et l’enjeu du développement des pays les moins avancés(PMA) dont le Mali fait partie ; la problématique de l’aide aux pays en voie de développement…
Selon Daouda Diakité, directeur de Technolab-ISTA, « la tenue de ce séminaire s’insère dans le cadre de notre partenariat avec l’association universitaires sans frontières de la France et du Canada ».Durant son séjour de deux semaines au Mali, le professeur français parlera aussi, suivant Daouda, des objectifs du millénaire et l’importance de chaque organisation onusienne présente au Mali. « Nous avons remarqué que les étudiants ne maitrisent pas ces organes. Or, ajoute le premier responsable, souvent il y a des perspectives de stage et même d’emplois. Les gens ne s’intéressent pas parce qu’ils ne connaissent pas ». Une chose de l’école est de former les gens qui y étudient, mais l’autre chose, reconnait le directeur, c’est de trouver des opportunités d’emplois ou d’entreprenariat pour eux. « Nous concourons à la mise en œuvre de toutes ces perspectives », a-t-il énoncé. Puis d’élucider que les attentes restent nombreuses, en ce qui concerne ce séminaire. « L’école a ce devoir d’ouverture et de mise en relation. C’est aux étudiants de s’en servir des choses qui leur seront expliquées ici. C’est surtout les étudiants faisant le Master qui sont sollicités dans ce séminaire, même si d’autres y participent actuellement », a-t-il clarifié.
Mamadou Diarra
Source: LE PAYS