Depuis l’avènement de la démocratie, à nos jours le Tchad compte plus de deux cents partis politiques.
Quelle leçon a-t-on tiré de ce phénomène de multipartisme ?
En se référant de la définition classique, un parti politique est un groupe de personnes possédant des idées politiques communes réunis en association. Il peut chercher à influencer le gouvernement en place, en le soutenant si celui-ci en est issu, ou en s’y opposant. Seule la défense de l’idéologie qui est le but recherché, sans appartenance religieuse, ethnique ou clanique.
Je constate une dérive au Tchad quant à l’objectif que visent les leaders des partis politiques au Tchad. Car, les majeures parties des partis politiques sont des associations ethniques, tribales ou villageoises contrairement aux textes qui les régissent.
Pour preuve, le Tchad est passé par plusieurs élections soit plus de 5 élections présidentielles. En période électorale, chacun des dirigeants des partis accourent dans son village pour les campagnes au mépris de grande partie du pays. En cas de décès d’un leader, aussitôt son fils, neveu ou cousin remplace.
A ce niveau, peut-on se demander si ce sont des partis nationaux ou de famille ?
Il est claire d’affirmer que, ce sont des partis, créés pour défendre leurs propres intérêts. Il en est de même pour les organisations de bureau politique. Ce sont des parents, des gens de la même région, village, ethnie, tribu qui se réunissent juste pour avoir de débouches.
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Togoi Chidi Djeky