De sources dignes de foi, un climat nauséabond s’installerait au ministère des Finances à cause de la corruption et trafic d’influence sur l’intégration et le remplacement numérique des cadres et agents.
D’après nos informations, le secrétaire d’État aux Finances Ahmed Al Khoudar Ali Fadel en complicité avec plusieurs cadres du ministère des Finances a fait exécuter par instruction une correspondance du ministre de la Fonction publique demandant à procéder à l’intégration et remplacement numérique des agents et cadres du ministère des Finances. Toutes ces manigances se sont passés à l’insu du ministre des Finances Taher N’Guilin en déplacement à Addis-Abeba lors du sommet de l’union africaine.
Le secrétaire d’État Ahmed Al Khoudar Ali Fadel a convoqué d’urgence pour instruction le DRH Mahamat Ahamat Issa (directeur des ressources humaines), et le directeur de la solde, de venir le voir. Ils auraient concocté une liste de 126 personnes dont pratiquement l’ensemble aurait été monnayé, en prenant de l’argent, puis cette liste a été envoyée au ministre de la Fonction publique à l’insu du ministre des Finances. La liste comporte plusieurs personnes qui ont acheté leur placement à l’intégration et remplacement numérique. Notre correspondant affirme que même le directeur général du ministère (Bidjéré Bindjacki) et un certain Borkou Alhadj Dédé seraient complices de cette manigance et corruption puisque dans la fameuse liste ils avaient placé certains proches et monnayé les places.
À son retour d’Addis-Abeba, le ministre des Finances mis au courant s’est fâché et il a fait une correspondance à son collègue de la fonction publique pour annuler la correspondance du secrétaire d’État et la fameuse liste. Taher Nguilin a suspendu aussi le DRH Mahamat Ahamat Issa.
Depuis lors, un climat nauséabond de suspicion plus que tendu est entrain de s’installer au sein du ministère.
Pire, la rédaction dans son investigation découvre avec effarement comment certains cadres du ministère des Finances procèdent à faire des doublons de virements pour en partager l’argent du contribuable tchadien, nous reviendrons très bientôt.
Tchadanthropus-tribune