L’association Tabital Pulaaku a, dans un communiqué, alerté les pouvoirs publics de la dégradation de la situation sécuritaire dans le cercle de Niono et dénoncé les exactions qu’a subies la communauté peule de la part des chasseurs.
Ce sont 28 familles, totalisant quelque 250 personnes, qui sont arrivées récemment à Niono. Ces personnes ont été contraintes et forcées à quitter leurs villages par des chasseurs donzos. Il s’agit des résidents des villages de n4, n5, n6, n7, n8, n9 et n10 du cercle de Niono et celles du village de Pont, qui ont trouvé refuge à Niono, afin de bénéficier d’une protection des forces de Défense et de Sécurité. Tabital Pulaaku a interpellé les autorités pour que ces personnes puissent bénéficier de la protection des forces de sécurité et d’une assistance alimentaire et matérielle nécessaire. L’association a appelé les autorités à prendre des dispositions pour que les personnes chassées regagnent leurs domiciles.
Notons que, depuis le siège de Farabougou, la situation sécuritaire est devenue explosive dans le cercle de Niono, entre les actes d’intimidation et les disparitions forcées, les habitants de plusieurs villages vivent constamment la peur au ventre. En raison de la présence djihadiste et d’éventuelles exactions commises par les chasseurs, l’économie locale semble avoir pris un coup. C’est le spectre d’une famine qui inquiète plusieurs organisations humanitaires et organisations de la Société civile.
A. DIARRA
Source : l’Indépendant