La succession du président Abou Sow est ouverte et la bataille s’annonce très rude pour le succéder à la tête de l’association des amis de la culture peule, Tabidal Pulaaku. De sources concordantes, en effet, deux grosses pointures de la communauté pointent le nez en tant que prétendants à ce titre prestigieux.
Après un combat relativement discret, les armes sont affûtées de plus en plus bruyamment et chacun y va de sa stratégie et de ses moyens pour le même objectif. Les enjeux paraissent plus énormes que les fois précédentes et consistent visiblement à maîtriser les malaises au sein d’une communauté fortement affectée par la crise sécuritaire. Pour ce faire, les interférences commencent à entrer dans la danse et s’expriment par des méthodes manifestement étrangères à la doctrine et à la convivialité ayant toujours caractérisé les changements de têtes à Tabidal Pulaaku. Il nous revient de sources bien introduites, en effet, que nombre de notoriétés et potentielles voix prépondérantes sont l’objet de fortes pressions pour obtenir leurs alignements, parfois à coups de menaces et d’intimidations.