Bachar al-Assad peut-il être poussé vers une transition politique par l’annonce du retrait des troupes russes en Syrie? « Ce qui est sûr, c’est que tant qu’il bénéficiait de la puissance de feu russe, Bachar al-Assad n’avait aucun intérêt à négocier et désormais c’est différent. On dit même que dans les coulisses de la négociation à Genève, certains de ses diplomates seraient plus enclins à se montrer conciliants », explique Franck Genauzeau, envoyé spécial à Damas.

L’attitude d’al-Assad scrutée

Mais attention, il y a peut-être une part de calcul, car la trêve actuelle est plutôt bénéfique pour l’armée syrienne. « Elle reprend des forces, se réorganise, et pourra donc, le cas échéant mener de nouvelles offensives dans les semaines qui viennent. Autre inconnue, l’attitude des groupes insurgés. Vont-ils pouvoir bénéficier de ce retrait russe pour repasser à l’attaque ? Ce qui est sûr, c’est que les experts s’accordent ce soir pour dire que la sixième année de conflit syrien dans laquelle nous venons de rentrer n’est très probablement pas la dernière », conclut le journaliste.

Source: Francetv info