Les forces spéciales syriennes ont détruit lundi un pont sur l’Euphrate utilisé par les combattants de l’Etat islamique pour acheminer des armes vers les territoires qu’ils contrôlent dans l’est de la Syrie. A Paris, la communauté internationale a promis de soutenir la lutte de Bagdad contre les jihadistes.
La nouvelle de la destruction du pont a été rapportée par Al-Manar, un média proche du Hezbollah chiite libanais engagé aux côtés du président syrien Bachar al-Assad, sur son site internet. Pour sa part, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a souligné que ce lieu, seule voie d’accès aux quartiers de la ville contrôlés par les jihadistes, revêtait une importance stratégique pour l’Etat islamique (EI).
Milliers de familles en fuite
Et dans le gouvernorat de Quneitra, notamment près d’Al-Baath, centre administratif du gouvernorat, les combats ont contraint des milliers de familles à fuir à Damas-Campagne, a affirmé lundi le CICR. Leur nombre devrait encore augmenter, selon l’organisation.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ainsi que le Croissant-Rouge syrien ont fourni des secours d’urgence pour plus de 25’000 personnes.
L’accès à l’eau potable, aux vivres et aux soins de santé se fait rare, en particulier dans la ville de Quneitra, a précisé l’organisation.
Promesse de soutien
De son côté, à l’issue de la conférence internationale de Paris sur la sécurité en Irak, la communauté internationale a promis de soutenir la lutte de Bagdad contre les jihadistes de l’Etat islamique (EI) “par tous les moyens nécessaires”, y compris militaires.
Une trentaine de pays, dont les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’Onu, ont débattu au cours de cette conférence des aspects sécuritaires, humanitaires et politiques de la réponse à apporter au défi posé par l’Etat islamique.