Le bras de fer entre le gouvernement et les syndicats de l’éducation se poursuit. Après la déclaration du ministre du Travail et de la Fonction publique, chargé des relations avec les institutions à la Télévision nationale mardi dernier, les syndicats de l’éducation affirment ne pas se reconnaitre dans son discours. Ils jurent d’aller jusqu’au bout de cette lutte.
Depuis un certain temps, les enseignants et le gouvernement ne parlent plus le même langage. Raison pour laquelle, les grèves à répétition sont constatées. Cette situation prive ainsi, le droit à l’éducation des élèves. Les manifestations se succèdent dans notre pays pour dénoncer. Hier à Sikasso, les femmes ont marché. Ils exigent le retour dans les classes de leurs enfants.
Aussi à Kayes le même jour, il y avait un sit-in au niveau du trésor de Kayes. Ce sit-in avait pour but de s’opposer à la retenue sur les salaires.
Par ailleurs, du côté de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM), une grève de 72 Heures avait été décrété le lundi dernier et qui a pris fin hier. Le bureau de coordination de l’AEEM dans un communiqué envisageait d’autres actions pour le rétablissement de la situation. Il vient de décréter à compter de ce matin une nouvelle grève de 72h.
Pour mettre toujours la pression sur le gouvernement, les syndicats de l’éducation envisagent de passer à la vitesse supérieure. C’est pour cela, avant l’exécution de leur mot d’ordre de grève de 15 jours, ils prévoient d’organiser une marche nationale le 6 mars prochain sur toute l’étendue du territoire.
Le secrétaire général du Syndicat national de l’éducation de base, Amadou Coulibaly, sollicite l’accompagnement des parents d’élèves pour un dénouement heureux de la crise actuelle.
Z.M.K.
L’Indicateur du Renouveau