Pour la troisième fois consécutive, après celles des 5 et 14 jours de grève observée par le Syndicat national des travailleurs des collectivités territoriales sans succès, c’est parti cette fois-ci pour une grève de 15 jours entamée par les travailleurs dudit syndicat.
C’est à la suite de l’échec de leurs négociations avec les Responsables de la Coordination Nationale et le Gouvernement menées avant-hier lundi, selon des sources proches dudit syndicat, que la grève a été entamée.
Cette grève a commencé depuis le 09 avril dernier et cela jusqu’au 23 de ce mois. Le syndicat national des travailleurs des collectivités territoriales réclame au gouvernement, six points de revendication. Parmi lesquels, figure le paiement immédiat des salaires du 2e semestre 2017 et ceux de l’année 2018 en application l’arrêté interministériel n°1482/MCT/MEF-SG du 08 mai 2018 portant la prise en charge des salaires des fonctionnaires des collectivités du cadre de l’administration générale sur le fonds national d’appui aux collectivités territoriales (FNACT).
Ensuite, le syndicat réclame l’inscription des crédits dans la loi des finances représentant le montant des salaires et accessoires des salaires des fonctionnaires du cadre de l’administration générale, comme c’est le cas chez les fonctionnaires des cadres transférés (santé, éducation…).
Parmi les revendications figure également la relecture des cadres organiques des services publics afin de prendre en compte les corps de la Fonction publique des collectivités territoriales. Aussi, le SYNTRACT demande-t-il au gouvernement, la diligence des dossiers d’avancement, de mutation et de formation dans le circuit de signature.
On note également parmi les revendications, l’application des points d’accord contenus dans le procès-verbal de conciliation entre le Gouvernement et le syndicat national des travailleurs des collectivités territoriales en date du 24 mai. Enfin, la coordination nationale des travailleurs des collectivités territoriales des travailleurs des collectivités territoriales demande l’achèvement du processus d’intégration des contractuels omis de 2006 à 2010.
Ce mot d’ordre de grève, pris très au sérieux par la coordination nationale que le syndicat national des travailleurs des collectivités territoriales(SYNTRACT) se réserve le Droit d’adopter d’autres démarches plus répressives, en respect avec les textes en vigueur, contre le gouvernement.
Mahamadou Sarré
Source: L’Observatoire