L’hôtel Radisson Blu de Bamako a abrité le 6 mai 2014 le lancement du 15ème rapport annuel de Save the children dont le thème est  « Sauver la vie  des mères  et des enfants en situation de crise humanitaire ». 
L’ONG Save the Children a une fois de plus respecté sa tradition en présentant son  rapport annuel sur la survie des mères et des enfants. Cette étude permet  d’établir la situation des mères à travers les continents.

Rappelons que c’est depuis 2000,  que l’ONG Save de Children procède à cette publication pour  évaluer et comparer le bien être des femmes et des enfants dans le monde.  Il s’agit d’une  comparaison qui  prend  en compte des données fournies par des sources internationales publiées au 13 mars 2014 par des structures telles que :  l’OMS, l’Unicef, la BANQUE Mondiale et l’Union Interparlementaire sur 5 indicateurs globaux à savoir la santé maternelle, le bien être de l’enfant, le niveau d’éducation des femmes, le statut économique et le statut politique des femmes.

Le thème de cette 15ème édition porte sur « l’impact des crises humanitaires sur la santé des mères et sur la survie des enfants en situation de crise humanitaire ». Comme l’a indiqué le directeur de Save the Children, Raphael Sindaye, plus de 80 millions de personnes devraient avoir besoin d’assistance humanitaire dans le monde. Et  le hic est que ce sont les femmes et les enfants qui constituent les ¾ de ces personnes.  Aussi le rapport sur la situation des mères dans le monde 2014 fait certaines recommandations en vue d’assurer rapidement les besoins immédiats de santé des femmes et des enfants.  Sur le classement mondial du rapport de Save the Children, il apparaît que le Mali se trouve parmi les pays en marge du combat contre la mortalité et la morbidité des mères et enfants. Les experts de la question présents dans la salle, les professeurs Toumani Sidibé et  Dolo, ont estimé que notre pays enregistre actuellement des avancées en matière de lutte contre la mortalité maternelle et infantile. Pour cela, ils ont estimé que comparer  aux  pays développés, il devient difficile de faire ressortir les progrès dans le domaine. Profitant de l’occasion, les élus au parlement des enfants ont interpellé les autorités pour plus d’engagement. «  Nous demandons aussi au gouvernement d’inscrire ses actions en la matière au sein du Plan d’Action ‘ Chaque nouveau –né’ qui sera prochainement adopté en mi-mai par l’assemblée mondiale de la santé à Genève »,  telles sont les sollicitations du parlement des enfants du Mali.
Khadydiatou Sanogo