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Surenchère militaire Mali – Algérie : Le Ministre Abdoulaye Diop sans langue de bois

Le département du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale s’est signalé ces dernières quarante-huit heures par un communiqué.  Motif : la sympathie très regardante et non dissimulée des Autorités algériennes à l’égard des groupes terroristes opérant au Mali et au Sahel.

À cette insidieuse et hypocrite attitude de la partie algérienne, exclue de toute approche concernant notre pays, le ministre Abdoulaye Diop, sans langue de bois, a réitéré “la ferme opposition du Mali à toute forme d’implication de l’Algérie dans ses affaires intérieures” et que le Mali “ne permettra à aucun acteur extérieur de mener une stratégie éculée de pompier – pyromane” liée à sa propre cause”.

Le message a le mérite d’être clair en termes de fermeté diplomatique dans la guerre des mots avant l’usage de la force. À ce propos, le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale informe avoir appris par voie de presse et “avec une profonde stupeur”, les propos désobligeants du ministre algérien des Affaires étrangères, M. Ahmed Attaf.

Pour toute réaction dans cette surenchère militaro-géopolitique, le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali exprime ,”sa vive préoccupation suite à la persistance de certaines Autorités algériennes à poursuivre les actes d’ingérence dans les affaires intérieures de la République du Mali, empreints de paternalisme, de condescendance et de mépris”. Face à de tels actes peu appréciables, commentant à nouveau la stratégie malienne de lutte contre le terrorisme, “les propos du ministre algérien des Affaires étrangères illustrent la teneur du communiqué 064 du 25 janvier 2024 par lequel le Gouvernement de Transition dénonçait déjà la proximité et la complicité de l’Algérie avec les groupes terroristes qui déstabilisent le Mali et à qui elle a offert le gite et le couvert, tout en contrôlant leurs actions criminelles contre les populations civiles maliennes et du Sahel”, rétorque la partie malienne.

Pour tout dire, ajoute le communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, “visiblement, les succès indéniables des Forces Armées et de Sécurité du Mali, ainsi que la pression exercée sur des groupes terroristes soutenus par l’Algérie ont du mal à passer chez certains responsables algériens, nostalgiques d’un passé révolu”.

Suffisant pour que le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale “invite ainsi l’Algérie à recentrer son énergie sur la résolution de ses propres crises et contradictions internes, y compris la question kabyle, et à cesser de faire du Mali un levier de son positionnement international”.

Et de préciser que : “le Mali n’est ni demandeur ni preneur de leçons de la part de l’Algérie, qui a conduit, dans un passé récent, en toute souveraineté, sa lutte contre le terrorisme”.

Pour rappel, le ministre des Affaires étrangères de l’Algérie, dans un entretien sur la chaîne de télévision russe RT, a déclaré que l’Algérie rejette la solution militaire et qu’elle ne va jamais qualifier de «terroristes» les groupes séparatistes armés qui ont signé l’accord d’Alger. Avant de préciser que son pays a été très clair avec Moscou sur la question du Mali : “une solution militaire ne fonctionnera pas. L’heure viendra des négociations avec les groupes armés, et l’Algérie sera toujours prête à jouer le rôle de médiateur”.

Des propos qui ont visiblement irrité Bamako justifiant le communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Le ministère réitère “la détermination du Mali, engagé avec le Burkina Faso et la République du Niger dans la Confédération AES, à éradiquer le terrorisme sous toutes ses formes”, et “condamne avec la dernière vigueur cette nouvelle ingérence de l’Algérie dans les affaires intérieures du Mali, à travers un membre du Gouvernement algérien. Le département dirigé par Abdoulaye Diop “rappelle que les options stratégiques pour la lutte contre les groupes armés terroristes, soutenus du reste par des sponsors étatiques étrangers, relèvent exclusivement de la souveraineté du Mali et des choix de la Confédération des États du Sahel”.

Cet Activisme diplomatique par des pressions inutiles et des faux-deoarts ou fausses fermetures de bases militaires ne visent qu’à harceler les trois pays de l’AES qui savent que rien n’est plus injustifié que ces prémices de guerre totale à laquelle des États parties de l’Accord d’Alger enterré veulent leur livrer injustement au nom du pillage organisé des ressources minières stratégiques. Mais cette ingérence supplémentaire algérienne est plus subversion en elle-même que l’Accord d’Alger lui-même qui reste la matrice dont le cordon ombilical refuse de céder sous la lame de feu qui est en train de rompre le cordon qui reliait ces terroristes et hordes sauvages de mercenaires au ventre de la mère porteuse à cet enfant bâtard, ni malien, ni marocain et dit État Azawad. Une surenchère inutile pour une fiction de factions armées qui ne mènera nulle part, en cette année 2025, décrétée Année de la Culture par le Général d’Armée Assimi Goïta, Chef de l’État, Président en exercice de la Confédération des États du Sahel et de la Transition malienne.

L’Aube/La Rédaction

Source: L’Aube

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