“L’année scolaire 2018-2019 a très mal démarré au Mali”, regrettent des observateurs. Près d’un mois après la rentrée officielle des classes, les mouvements de grève se multiplient. Après la grève illimitée des promoteurs des établissements secondaires, l’Association des Élèves et Étudiants du Mali, AEEM, a entamé depuis ce mercredi 24 octobre 2018, une grève de 48 heures sur l’ensemble du territoire, après 48 H, ce vendredi 26 octobre, ils viennent de déclencher encore 72 heures. Dans sa revendication, elle exige des autorités de diligenter les orientations des nouveaux admis au DEF 2018.

Comme on le dit, le jeu en vaut la chandelle, les élèves demandent la démission immédiate du ministre de l’éducation nationale, Pr Abinou Teme.

On constate amèrement que depuis la nomination de ce ministre à la tête du département de l’éducation nationale, rien ne va plus, donc à cet effet, ils exigent la démission pure et simple du ministre.

Dans tous les pays sérieux du monde, l’éducation est l’une des priorités des autorités mais au Mali c’est le contraire car selon nos informations, les enfants de nos hautes personnalités fréquentent les écoles étrangères donc ils se moquent de nous.

On ne peut malmener plus loin un pays. Le président de la république  et son équipe ont poussé le mépris et l’humiliation des Maliens à leur paroxysme. Mais tout cela est bien, même très bien pour la colère populaire qui ne tardera pas à éclater.
Nous y reviendrons pour plus de détail.

Gaoussou Kanté

La rédaction