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Suite à des plaintes de ses nombreux créanciers : 2ème séjour carcéral pour Boubacar Sidiki Samaké

Après un séjour carcéral en 2017 suite à la plainte d’un de ses nombreux créanciers qu’il a floués avec des chèques sans provision, Boubacar Sidiki Samaké, Pdg de l’entreprise Kolly-sa, vient d’effectuer son deuxième (2è) séjour carcéral, encore suite à la plainte d’un créancier qui a amené le procureur de la commune III à le mettre sous mandat de dépôt.  

Dans notre édition N°230 du vendredi 28 août 2020 nous avons parlé des hauts faits de Boubacar Sidiki Samaké, en publiant des copies de ses chèques sans provision accompagnées de l’attestation bancaire qui en fait foi. Nous évoquions en même temps son séjour carcéral de 2017, suite à une plainte d’un de ses nombreux créanciers, un jeune opérateur économique qui se trouve être un des dirigeants d’un grand club de football de Bamako dont nous taisons le nom pour le moment, avec lequel Boubacar Sidiki  Samaké a dû signer un protocole valant engagement de remboursement des sommes dues pour recouvrer la liberté.

Nous détenions plus d’informations que nous en avions publiées. La preuve, nous disposons même de la copie de ce protocole, mais nous nous étions gardés de donner l’impression de nous acharner sur ce monsieur dont la simple publication de ses contentieux peut nous procurer beaucoup de matières pendant plusieurs semaines.

Malgré tout, un de nos confrères a cru bon de prendre notre contrepied en parlant de cabale dont nous nous faisions l’écho. Nous n’avions pas réagi car nous voulons le considérer comme un confrère et non comme un con frère, pour ne pas polémiquer avec lui qui fait des affirmations gratuites au contraire de nous qui détenons des documents dont des copies ont été même publiées.

Mais nous n’avions surtout pas réagi parce qu’un autre confrère, un vrai celui-là, en service à l’Ortm et se réclamant ami de Boubacar Sidiki Samaké, nous avait demandé, au nom de la confraternité, de ne pas réagir et de laisser tomber ce dossier. Ce que nous avions fait en toute conscience.

Mais la justice divine étant la meilleure, au moment où Boubacar Sidiki Samaké envisage d’intenter un procès contre nous, sous prétexte que nous essayons de le nuire en le présentant ” aux yeux de ses partenaires comme un personnage peu fréquentable “, il se trouve placé sous mandat de dépôt par le parquet de la commune III du Tribunal de grande instance du district de Bamako, le jeudi 8 octobre 2020, suite à une plainte formulée contre lui par un de ses créanciers, notamment le sieur Zoumana Samaké qui lui réclame la somme de 22.210.000 qu’il reste lui devoir. Cela fait suite à une transaction, notamment la fourniture de 506 poteaux électriques pour un montant total de  62.210.000 Fcfa, pour lequel il n’a eu à payer, selon le plaignant, que 40.000.000 Fcfa.

Le fournisseur a même tenté de récupérer une partie des poteaux électriques qui étaient déjà transportés à Mopti, lieu du chantier. Mais il en fut empêché. Non seulement Boubacar Sidiki Samaké restait introuvable selon le plaignant, mais ne répondait pas aussi à ses appels, l’obligeant ainsi à déposer plainte, objet du soit-transmis au Commissaire de police du 1er Arrondissement, n° 2773/PRB-CIII du 10/09/2020.

Les enquêtes menées au niveau dudit commissariat ont fait l’objet de quatre procès-verbaux. Leur transmission au parquet de la commune III a donc amené le Procureur à le placer sous mandat de dépôt et l’audience fixée au 29/12/2020. Nous apprenons que depuis avant-hier, mercredi, il bénéficie d’une liberté provisoire que ses avocats ont demandée.

En attendant, nous reviendrons dans les détails sur l’affaire qui lui a valu son premier séjour carcéral et au besoin publier les copies de chèques sans provision qu’il avait délivrés à son créancier et la copie du protocole de reconnaissance de dette et de remboursement, entre autres affaires sur lesquelles nous sommes en train d’investiguer car, des contentieux, il en a et il figure d’ailleurs sur le tableau de chasse d’un grand cabinet d’avocats de la place, dont un de ses jeunes avocats prétend utiliser le nom pour poursuivre des journalistes qui ont osé rendre publics ses actes. Des avocats qui doivent ouvrir une poursuite contre lui pour tenter de recouvrer des créances dues à un de leurs clients, peuvent-ils en même temps le défendre et prétendre sauver son honneur, soi-disant ternie par la presse ?

                                 La Rédaction

 

Source: Aujourd’hui-Mali

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