Le ministre de la Réconciliation nationale s’apprête à lancer un processus crucial de désarmement des milices d’auto-défense au Mali. Cette initiative majeure concernera 3000 individus, avec un objectif clair. Il s’agit de renforcer les rangs des forces armées maliennes tout en assurant la sécurité et la stabilité du pays.
Sur les 3000 miliciens concernés, 2000 auront l’opportunité d’intégrer les forces armées maliennes. Ils bénéficieront de formations complètes et rigoureuses afin d’acquérir les compétences et l’aptitude nécessaires pour être pleinement opérationnels sur le terrain.
Les 1000 miliciens restants, jugés inaptes au service militaire, ne seront pas laissés pour compte. Ils seront désarmés et bénéficieront d’un soutien de l’État à travers diverses activités de réinsertion socio-économique. L’objectif est de leur offrir des alternatives viables et de les intégrer positivement dans la société civile.
Ce processus de désarmement une fois achevé, toute personne trouvée en possession d’armes illégales sera confrontée à la rigueur de la loi. Tel est le message que l’Etat veut envoyer à tous ceux qui détiennent des armes sur le territoire du Mali. L’État entend ainsi réaffirmer son autorité et garantir la sécurité de tous les citoyens.
Cette annonce, faite par le président de la Transition, Assimi Goïta, marque une étape importante dans la stabilisation du Mali et témoigne de la volonté des autorités à œuvrer pour la paix et la sécurité durables.
Source: AES Info