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Soutien électoraliste du PDES en faveur de l’URD : Le bal des ‘’tagnininaw’’

Après Amadou Koïta et son PS Yelen Koura, transfuge à peine né, c’est au tour des orphelins du général félon de rallier le camp de Soumaïla Cissé. Une piteuse et vilaine manière de faire mal à la grande amazone du désert qui, a choisie de voler de ses propres ailes.

 

 

Incapables de continuer en perpétuant l’œuvre de leur félon de mentor, ne serait-ce que dans la rectification, les militants politiques de dernière heure du soi –disant PDES, mains et pieds joints, viennent de chuter dans la cour de l’URD, à Badalabougou. La nouvelle est honteusement tombée mercredi après-midi. Ils disent soutenir Soumaïla Cissé, refusant de dire pourquoi, ils ont prit une telle décision. Tagnini pour tagnini, ils sont prêts à tout, absolument à tout. L’honneur leur aurait recommandé de se diviser entre Ahmed Sow et Chato Haïdara, mais que non, ils voient plus loin, après avoir tout cassé au temps de leur ATT. Chato Haïdara a honte d’aller voir ailleurs après son accompagnement avec ATT, elle s’assume et ira jusqu’au bout, en qualité de Haïdara Chato Cissé, ancienne PDES, femme battante et convaincue jusqu’à la moelle épinière. Totalement différente de ceux qui ont préféré la compromission.

 

 

Après tout, notre pays ne peut que s’enorgueillir de la candidature d’une femme qui a étonnamment mouillée la robe tout le temps qu’a duré la honteuse occupation des 2/3 du pays.

Se sachant incapables de travailler et de gagner à la sueur de leur front même sur le plan politique, ces hommes et femmes, partisans du lait, du beurre et du cuir de la vache, toujours prompts à courir derrière le gain facile, celui que seule la proximité du pouvoir offre, ont choisi d’abandonner leur sœur, militante de première heure du PDES pour l’URD qu’ils jugent déjà très proche du palais. Après tout, il faut bien continuer à profiter quoique, sevré des mannes de fin de règne de leur mentor honteusement exfiltré du palais de la république, une première dans les annales de la république.

Le PDES, ou ce qu’il en reste depuis le 22 mars a mal, mal de n’avoir jamais su exister en temps que véritable structure politique, conglomérat d’arrivistes et d’opportunistes, anéantit, affiche à moins de 60 jours, sa solidarité, son soutien à Soumaïla Cissé et son parti. Mais que valent et que peuvent ces hommes et femmes qui, toute leur existence en tant que parti présidentiel, proche de Sambourou et de Koumbourou, vivant dans leur grâce, mais qui n’a pu sortir le moindre militant pour soutenir un couple qui leur a tout donné. Le pouvoir et ses privilèges.

L’URD, un parti qui s’est construit après la trahison de 2002 pour le compte du mentor du même PDES, a intérêt à ouvrir les yeux, le vent qui souffle sur sa case à Badalabougou n’augure rien de bon, absolument rien. Le groupe parlementaire dont ce parti se prévaut, n’a été rendu possible que par la toute puissance du palais et de son légendaire trafic d’influence, sinon de groupe venant d’un parti politique digne de ce nom, il n’est est rien.

Sory de Motti

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