Face à la pression, le ton est monté du côté du gouvernement au Tchad. Le ministre de la sécurité publique Ahmat Mahamat Bachir a annoncé des sanctions contre ceux qui continuent de manifester sans autorisation.
La société civile est plus que mobilisée depuis l’agression sexuelle, bientôt deux semaines, contre une fille de 17 ans. Les auteurs sont des enfants de hauts placés. Mais l’intervention du président lui-même ne semble pas apaiser la situation. Signe d’un risque d’escalade, jeudi, le ministre de la sécurité publique Ahmat Mahamat Bachir a annoncé “la fin du spectacle”. Allusion faite aux manifestations persistantes.
Une réaction qui pour Heide Wegat a un air de déjà vu. Elle est responsable de la section “appui financier de projets” à l’Ong allemande “Brot für die Welt” en Français “Pain pour le monde”. Elle est rentrée du Tchad il y a juste quelques jours et témoigne d’une tension perceptible dans le pays.
Source: DW
