Le rapport définitif du VEGAL appelle de ma part les observations suivantes :
1. Je maintiens qu’au regard des dispositions de l’Article 36 du Code Pénal, de l’Article 15 de la loi organisant le BVG et de l’Article 8 du Code des Marchés Publics, le VEGAL n’est pas compétent pour effectuer la mission commanditée par le FMI.
Le VEGAL qui, plus que tout autre, n’est pas censé ignorer la loi, aurait dû s’en assurer au préalable auprès de la Chambre Consultative de la Section Administrative de la Cour Suprême, avant de se livrer à une interprétation hasardeuse de la loi et de produire un rapport totalement vicié et corrompu par cette violation fondamentale de la loi.
L’exigence de vérité, qui est d’abord due à nos concitoyens, ne peut s’exonérer ni du respect scrupuleux de la légalité ni de la réalité des faits.
2. Le Rapport Définitif est bâti dans une démarche partiale sur des assertions qui ne reposent sur aucune preuve tangible et objective. En outre, il contient des comptes-rendus d’entretiens que je n’ai ni contresignés, ni validés sous une forme ou une autre, conformément aux normes universelles, et que je ne reconnais pas du tout.
Je note, au passage, que la liste de tous les autres interlocuteurs des Vérificateurs ne figure plus dans le Rapport diffusé.
Je note, au passage, que la liste de tous les autres interlocuteurs des Vérificateurs ne figure plus dans le Rapport diffusé.
3. Je reste totalement serein par rapport à ces dossiers à l’éclairage desquels je continuerai, pour ma part, de coopérer avec probité et sens de la responsabilité.
Soumeylou Boubèye MAIGA
Ancien Ministre de la Défense et des Anciens Combattants
Commandeur de l’Ordre National