Deux gardes soudanais ont été tués samedi à Khartoum par un homme qui essayait de pénétrer dans le palais présidentiel et qui a ensuite été abattu, a indiqué à l’AFP le porte-parole de la présidence.
Le porte-parole de l’armée, M. Al-Sawarmy Khaled Saad, a affirmé pour sa part que l’homme était un malade mental.
L’assaillant a refusé de s’arrêter à la porte occidentale du palais, a volé un pistolet à l’un des gardes puis l’a tué ainsi que son collègue avant d’être abattu, a déclaré le porte-parole de la présidence, Emad Sidahmed.
Le président Omar el-Béchir et ses ministres ne se trouvaient pas dans le palais au moment de l’attaque, a-t-il souligné.
Le colonel Al-Sawarmy Khaled Saad a indiqué que l’assaillant, décrit comme « fou », est arrivé à la porte armé d’une épée avec laquelle il a frappé un garde.
L’homme a ensuite « pris l’arme du garde, lui a tiré dessus et a tué l’autre » avant que d’autres soldats n’ouvrent le feu sur lui et l’abattent, a-t-il ajouté.
Le colonel a identifié l’assaillant comme Salah Kafi Quwa, un homme originaire de la ville de Kadougli, dans l’Etat du Kordofan-Sud, où des rebelles combattent les forces gouvernementales.
La situation à l’extérieur du palais était calme samedi après-midi après l’incident, selon un correspondant de l’AFP.