Alors que le Soudan se prépare à une nouvelle vague de contestation, le président Omar el-Béchir a affirmé dans une allocution, ce jeudi 3 janvier, que son pays était l’objet d’un complot, d’une guerre qui le vise et de sanctions économiques qui durent depuis plus de vingt ans. Il a, de fait, ignoré les demandes de l’opposition. Une opposition qui réclame son départ et l’instauration d’un gouvernement transitoire qui organisera des élections.
Ce n’est pas la première fois que le président Omar el-Béchir ignore les demandes du peuple soudanais. Tous les dictateurs pensent la même chose, que les révoltes sont initiées par l’étranger, par des services de renseignements. Ils veulent toujours convaincre leur camp que la révolution est le fait d’un complot étranger, mais au fond d’eux-mêmes, ils savent très bien que la révolution va acter leur fin inévitable.