Prévu initialement ce lundi 18 avril 2016, le retour à Juba du leader des rebelles sud-soudanais, Riek Machar, a été reporté. Suffisant pour que le Conseil de sécurité de l’ONU s’inquiète, d’autant que son arrivée dans la capitale doit permettre de relancer l’accord de paix. Riek Machar était censé rentrer lundi en provenance de sa base de Pagak, dans l’est du pays, à la frontière avec l’Ethiopie. Mais ce retour avait été reporté à mardi en raison de « problèmes logistiques ».

Ce mardi 19 avril, le Conseil de sécurité de l’ONU s’est dit « sérieusement préoccupé », alors que le leader de l’opposition Riek Machar a dû reporter son retour dans la capitale du Soudan du Sud. A la demande des Etats-Unis, les 15 membres du Conseil s’étaient réunis à huis clos pour des consultations sur la situation dans le pays où le chef des rebelles doit prendre ses fonctions de Vice-président.

Wu Haitao, ambassadeur adjoint de la Chine, dont le pays assure la présidence du Conseil, a indiqué que l’instance « appelle toutes les parties à rapidement mettre en place le gouvernement de transition et à implémenter pleinement l’accord de paix signé le 26 août 2015, qui prévoyait un cessez-le-feu et un mécanisme de partage du pouvoir ».

Pour sa part Hervé Ladsous, chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU, a informé le Conseil que des désaccords existaient sur les dispositifs de sécurité autorisant des rebelles à se trouver à Juba en prévision de l’arrivée de Riek Machar.

Réinstallé au poste de Vice-président au mois de février par le Président Salva Kiir, le retour du chef des rebelles devrait toutefois avoir lieu ce mercredi 20 avril 2016, a espéré Hervé Ladsous.

Source: Afrik