A peine repris lundi, les négociations de paix pour mettre fin au conflit au Soudan du Sud ont été interrompues mardi.
La délégation rebelle mécontente de la présence des troupes ougandaises au Soudan du sud était absente à cette deuxième journée de discussion supervisée par l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD).
La communauté internationale à ce mercredi annoncé un ultimatum et averti les chefs des forces belligérantes – celles du président Kiir et celles de son rival l’ex-vice-président Riek Machar – qu’ils seraient tenus pour responsables d’une poursuite de la guerre civile.
Suite au dernier accord signé le 10 juin, les deux camps ont jusqu’au 10 août pour former un gouvernement de transition toutefois vu cette nouvelle impasse dans les discussions, le délai risque d’être dépassé.
Les conflits interethniques au Sud Soudan débutés en décembre 2013 ont déjà fait plusieurs dizaines de milliers de morts et 1,3 million de déplacés dont quatre millions de personnes, soit un tiers de la population du pays, est menacé par la famine.
Koaci.com