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SORTIE DE CRISE AU MALI : « LE PRESIDENT IBK EST EN PERTE TOTALE DE LÉGITIMITÉ », DIXIT ME MAMADOU ISMAËL KONATE

L’ancien ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Avocat aux Barreaux malien et français, Me Mamadou Ismaël Konaté répond aux questions du journal de TV5 Monde.

 

Les questions reposent entre autres, sur la contestation du Mouvement du 5 juin-Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) pour fin de non-recevoir des recommandations issues du Sommet Extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etas membres de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), cela malgré la composition d’un gouvernement restreint, et le retour au point de départ de ma crise. C’était dans le journal de 20 heures du mardi 28 juillet 2020.

Selon l’ancien ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux du Mali, Me Mamadou Ismaël Konaté,

« visiblement les demandes initiales du Mouvement du 5 juin-Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) ont reçu des réponses qui sont jugées insatisfaisantes, bien évidemment on est revenu au point départ, avec les mêmes contestations et cette fois-ci, plus fort encore ».

Il a précisé que pour la mise en place de ce Gouvernement restreint, le Président IBK a mis ‘‘la charrue avant les bœufs’’, en voulant s’installer avec un Gouvernement très reconstitué et réduit à six (06) membres, avant la fin de la crise et les discussions qui devraient s’ouvrir dans le cadre de la mise en œuvre d’union nationale aujourd’hui. Mettre en place six (06) personnes au Gouvernement, est fondamentalement une option d’aller braver les gens en face et de ne pas régler la situation au plan politique. C’est une forme de défiance face aux contestataires :

« depuis quarante-cinq (45) jours que le premier ministre est nommé, et depuis lors, le président Ibrahim Boubacar Kéita et le Premier ministre se sont abstenus de mettre en place un gouvernement et subitement, le jour même de la réunion de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et pour faire assortir six (06) membres du Gouvernement, pour démontrer qu’ils ont mis l’essentiel ».

Aussi, il a réaffirmé que les situations précédentes de tueries n’ont pas fait l’objet d’enquêtes ou de poursuites judiciaires.

« Il faut prendre soin dans nos Etats respectifs, d’éviter de pointer du doigt un homme pour le mettre à un poste. Au Mali, on va de soubresaut en soubresaut, ce n’est sans doute pas de cette manière qu’on va régler la crise »,

a-t-il laissé entendre. Ainsi, (…)

RETROUVEZ L’INTEGRALITE DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU JEUDI 30 JUILLET 2020

Aïssétou CISSÉ

NOUVEL HORIZON

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